par un temps splendide, mais froid.
Le chemin conduisant au château,
surplombait la plaine embrumée.
Chemin, montant, recouvert de neige,
dans la forêt de sapins, crissait sous nos pas.
Chemin, déjà à l'ombre, tranchait avec le bleu du ciel.
Quand la forêt se trouvait illuminer par les rayons du soleil,
tout brutalement s'éclairait.
Marchant d'un même pas régulier mais soutenu,
les échanges étaient tellement intenses, passionnants
que la montée du chemin passa inaperçu.
Les repères visuels, présents furent à peine vue,
ou oubliés.
Les inscriptions comme par magie, n'existaient plus.
Le trajet vers le château ne fut pas trouvé,
malgré maints essais divers et de retours variés.
Le chemin montait et débouchait sur une splendide vue sur la plaine,
où seuls les pics environnants émergeaient.
Bien que ce ne fut pas l'Engadine,
le spectacle était somptueux.
Admirant la nature avec émerveillement,
un pic-vert accompagnait le spectacle "comme un xylophone".
Le trajet du retour fut aussi le témoin de sujets tout aussi différents,
Soudain une brève inquiétude saisit l'un d'eux,
-"le chemin était-il le bon?"
Quelques souvenirs fugaces les avaient marqués,
des troncs renversés au détour du chemin,
une cabane en rondins, la vue sur la plaine.
Une "rencontre providentielle" mais "allumée" les rassurèrent sur la bonne direction,
le chemin du château fut indiqué,
mais décidèrent de revenir une prochaine fois,
le soleil déclinant sur les monts environnants.
En revenant dans la plaine,
le château- fantôme apparut dans les rayons du soir.
Une invitation prolongea cet agréable après-midi,
et de revoir rapidement ce château-fantôme.