Dimanche 24 novembre 2013 à 21:10

Je coule tout au long de l'année,
chargé de terre ou de sable.
Mes flots se gonflent de la fonte des neiges
ou des averses torrentielles
qui s'abattent dans notre région.
Je n'ai jamais débordé,
mais fragilisé les berges lors de mon passage,
envahit une paisible crique sous mon courant.
Je suis actuellement très bruyante,
empêchant les gens de s'entendre.
Je ne suis pas paisible,
mais tourmentée par la pression subie.
Mon lit irrégulier alterne les ravins et les plats.
Je ne m'assèche jamais.
Des canards viennent nager dans mes eaux,
des chiens se rafraichir et courir après leur balle,
des chevaux se désaltérer dans mon onde pure.
Des promeneurs s'apaiser à ma vue et à mon contact.
Je suis une fidèle compagne.
Ma présence appréciée.
http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09182.jpg

Lundi 18 novembre 2013 à 21:01

Délestage apparent d'une personne encombrante,
qui ne veut pas laisser tomber
mais continue
à vous mettre des bâtons dans les roues.
Aucune nouvelle de lui pendant de longues semaines,
et se plaint encore en plus.
Ne répond pas aux envois
joue à la victime.
Solution facile.
Je peux prouver les différents courriers.
Une âme de guerrière qui s'ignore.
De toute manière, il m'envoyait droit dans le mur.
Je comprends le silence de cette personne étrangère
qui relisait le début des chapitres
et qui s'est arrêté...http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09075-copie-1.jpg
L'autre m'appelle par mon prénom
et s'est présenté aussi au téléphone en me donnant le sien.
Tente de trouver une solution
et veut lire l'ensemble du travail,
redirigé par ses soins.
Plus que la conclusion.
Mais pas encore celle finale,
de ces différents épisodes.
"votre obstination"
me sauvera-t-elle ?
Comme on me la souvent dit...

PS. Déjà Quatre cent cinquante articles écrits,
comme le temps passe.

Mercredi 13 novembre 2013 à 13:03

Les feuilles d'automne tombent,
caduques, elles ont fait leur temps.
A l'image de ces feuilles,
une nouvelle est venue,
il était deux pour diriger et terminer la suite de mes travaux.
L'un ne veut plus continuer,
le plus ancien des deux constitue un poids mort.
Grâce à lui, j'ai frôlé le hors sujet,
il ne m'a jamais rien évalué et corrigé,
j'ai perdu deux ans voir plus avec lui.
Il ne répondait pas à mes mails,
exigeait des travaux,  "pas trop mal faits",
mais sans plus de commentaires...
Il ne savait pas diriger comme beaucoup de ses collègues...
La chance de trouver ce prof sympa et dynamique,
en une heure, il a recadré tous mes travaux,
et pour finir, une grosse partie à réécrire et à modifier.
J'arrive ce mois-ci à la conclusion générale
qui nécessite de revenir à d'autres chapitres
pour faire le point, rajouter et changer encore quelques éléments.
J'imagine la tête que fera certain à la nouvelle...

Je devrais procéder à l'insertion des différents chapitres,
je ne connais pas trop la technique...
Ce sera la dernière étape. http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09528.jpg

Jeudi 7 novembre 2013 à 19:18

J'ai cueilli ce soir, 
les framboises tardives dans ce mois novembre.
Un plaisir de les goûter,
en les cueillant,
les grains se séparent,
très humides.
Leur odeur reste légère
et surtout
un rappel de l'été flamboyant. 

Espérons une nouvelle tardive,
pour terminer mes travaux 
et éviter le blocage de certain...


 

Dimanche 3 novembre 2013 à 17:00

http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09468.jpgBien à l'abri dans l'écurie,
nous avons réintégré notre demeure hivernale.
Du coup j'ai plus de temps pour écrire
et donner des nouvelles.
Je suis libéré du jeune cheval
qui m'a tenu compagnie pendant trois mois.
Il me manquait,
mais elle est venue tous les jours,
pour assurer la transition en douceur.
Promenade avec la copine,
la première fois,
j'étais très sage.
Puis on a repris nos habitudes,
à la longe, puis monté,
entrecoupé de pauses verdure
et thé pour elle.
On fait un tour plus ou moins long,
et suprême récompense,
elle me lâche dans un jardin clos,
elle ferme la grille.
Pendant ce temps, elle discute
et prend son thé accompagné de gâteaux.
L'autre jour,
un super tour à mon rythme,
devant un banc, je m'arrête,
elle profite pour monter sur mon dos,
sans effort.
Le pari gagné de rester à l'écoute des deux partenaires

de rester connecté l'un à l'autre,
Aucun stress...  
Je ne tirais pas pour essayer de manger,
du trot dans les vignes automnales flamboyantes,
du pas tranquille à côté des champs de mais, desséchés.
Admirer le paysage sur les collines,
pendant que je mangeais de l'herbe.
Puis retour sous les pommiers,
où elle a pris le thé avec son amie
et de la visite.
Ce monsieur a un petit chien, noir et blanc.
Elle n'a pas pu fermer la grille,
ils ont pris le thé et les petits fours sur la terrasse,
elle me surveillait.
Je reste à côté d'elles,
puis en faisant l'innocent,
je me suis approché de cette boule de poils,
avec mon gros nez.
Le chien n'a rien dit,
j'ai pu vérifier que c'était un chien.
Quand il pleut, elles se réfugient dans la maison de poupée,
et je mange tout seul dans le jardin.
Avant, je m'inquiétais de ne pas les voir,
mais maintenant, je sais...
EN fait, je me rapproche d'elles
et je tends mes oreilles vers leurs voix,
portées par le vent vespéral
avant de regagner le pré.
Maintenant, au chaud dans l'écurie,
je peux de nouveau taquiner
la petite jument noire,
une chipie sympa...
et lui tirer les oreilles.


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