Samedi 24 décembre 2011 à 16:33

Depuis plusieurs semaines, les rayons se garnissent de chocolats et de friandises diverses pour les fêtes.
Mais des truffes magiques se sont cachées dans ces rayons pour être déguster.
Elles se mangent, ont le même goût que les autres, 
seule l'action produite permet de les distinguer.
Les personnes qui les achètent, ne peuvent pas les différencier et ne le savent surtout pas
.
Elles ont la faculté de faire disparaitre les gens sans que vous vous en apercevez.
Ils se volatilisent sous vos yeux...
Ils les ont à peine touchées.
Les gens de mauvaise humeur, style porc épic, deviennent adorables...
mais l'effet inverse peut aussi exister...
Quand des paroles un peu acérées sont prononcées, elles remplissent les personnes de regrets rapides,
qui ne correspondent pas à leurs habitudes.
Le cheval pris d'un coup de folie, par les rafales de vent, se cabre, part au triple galop,
s'arrête quelques mètres plus loin pour déguster des pommes en attendant sa cavalière,
un peu honteux de son humeur changeante.
Voici quelques effets de ses truffes magiques,
mais si elles sont touchées ou mangées,
je ne sais pas quel est l'impact le plus rapide ou le plus soudain...
Mais les truffes magiques ne s'accrochent pas au sapin,
on peut toujours essayer,
elles sont assez décoratives. 

Mardi 20 décembre 2011 à 10:04

Je suis une pauvre jument noire,
semblable à une peluche noire avec mon épaisse fourrure.
Ma maitresse est partie pour les fêtes,
je me sens délaissée,
les autres propriétaires m'ignorent et
ne pensent jamais à me mettre avec les copains.
Ils ne veulent pas me sortir sous n'importe quel prétexte,
ils me laissent dans mon coin.
Heureusement que la cavalière de mon voisin d'écurie s'occupe aussi de moi,
elle nous promène à tour de rôle.
Quand elle peut, elle nous emmène ensemble,
c'est sportif, les gens nous laissent de la place sur les chemins.
MAis en cette saison, elle préfère nous alterner,
un jour l'un et l'autre jour le deuxième,
ainsi de suite pendant les vacances hivernales.
Nous profitons mieux de sa présence et nous rivalisons moins entre nous avec nos jeux
qu'elle  n'apprécie pas toujours.
Je reconnais le bruit de sa voiture,
et je le signale à mon congénère.
Aujourd'hui ou demain, c'est à mon tour,
je serais sage comme une image...


Dimanche 18 décembre 2011 à 19:09

Le vent soufflait dans les tuiles au-dessus de ma tête,
j'ai cru qu'il allait s'engouffrer dans mes oreilles.
La pluie martelait notre abri,
et transformait en mare la carrière et le paddock attenant.
Les murs de mon box forment un angle et l'air passe des deux côtés,
depuis mes yeux ont coulé.
Ce vent donne un sentiment d'inquiétude et d'insécurité pour nous.
Il n'est pas naturel et sa vitesse dépasse celle d'un cheval au galop.
Le lendemain, la nature s'est apaisée et le soleil est revenu.
De la visite et une sortie au grand air.
Le vent soufflait encore, mais mes pieds étaient ancrés dans le sol.
Une  petite pluie froide est tombée sur nous et nos cavalières.
Content de respirer de l'air frais, même froid,
elles ont continué bravement leur promenade sous ce crachin glacé.
Dans la forêt, des branches sont tombées,
arrachées par la force du vent.
Elles obstruent le chemin raviné par la pluie,
même un tronc barre notre route.
La petite jument passe de justesse avec sa cavalière couchée sur son encolure,
ma cavalière a démonté auparavant
et je plonge ma tête sous le tronc,
je ne serais jamais passé avec elle sur mon dos.
VIve les habitudes de passer sous des obstacles bas et de connaitre l'espace que j'occupe avec ou sans selle.
L'eau a envahi le chemin et s'est retiré dans la nuit,
le sol a perdu cette fermeté,
inquiète légèrement ma copine qui fait un détour pour trouver un sol plus ferme sous ses pieds.
La rivière affleure le long du chemin, grossie par les pluies diluviennes,
le courant pourrait nous emporter,
je n'ai pas envie de mettre les pieds dedans.
Le sentier se rétrécit et je fais l'idiot,
aussitôt elle m'engueule et hausse la voix,
je n'aime pas quand elle élève le ton.
Puis dans un passage dégagé, elle me canalise avec quelques exercices.
Un autre tronc nous coupe le passage,
nous sautons ou enjambons ces obstacles improvisés.
Puis en bas de la côte, elle décide de s'économiser et remonte sur mon dos.
Je suis très sage, je ne tente plus de manger de l'herbe,
malgré mes essais infructueux.
Je sens qu'elle va plus souvent venir me voir
La tempête est passée...
Vive les vacances...

Jeudi 15 décembre 2011 à 17:09

La battante est de retour, ou la rebelle!
Vous avez le choix dans mon surnom,
mais je m'appelle Yasmine et je tiens à la vie.
Je me bats contre mon infection de l'oeil,
je résiste grâce aux granules.
J'en prends moins et elle oublie de me les donner,
c'est bon signe...
Son obstination m'a sauvé la vie.
Je remange des graines et des aliments plus durs,
et je savoure le foin indispensable pour ronger mes dents.
Les petits pots me lassent un peu,
la dernière mode, avec du riz mélangé aux légumes.
J'apprécie beaucoup, Lorenzo vient les partager avec moi
et se lèche les babines à l'avance.
Enfin il s'est familiarisé avec les deux 'pattes'.
Je recommence à discuter et à manifester
quand j'ai faim,
surtout quand Matteo vient dans la caisse,
alors je crie, elle l'appelle et il obéit.
J'ai beaucoup appris des humains,
elle n'est vraiment pas comme les autres.
Je vous le dis...

Dimanche 11 décembre 2011 à 17:31

Un laser vert traverse l'univers pour atteindre sa cible.
Mais quelle est-elle?
Saura-t-il la reconnaitre à travers l'espace intersidéral?
Le rayon vert intense parcourt la distance en peu de temps,
son signal est détecté,
il interroge son objectif qui le reconnait aisément.
Il arrive à destination,
il relance son signal plusieurs fois,
Est-il décodé?
Il est reçu, mais est-il compris?
Il poursuit son objectif et disparait brutalement.

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