Mardi 29 novembre 2011 à 12:10
visible dans la campagne environnante.
Elle éclaire le ciel obscur
et jette des ombres sur les murs.
Une présence mouvante tourne en rond,
elle réfléchit, cogite, s'agite.
Elle ne trouve pas la quiétude pour se concentrer.
Imperturbable, la lampe continue d'éclairer,
la présence a disparu.
Elle s'est absentée pour quelques instants.
Retrouver sa tranquilité d'esprit,
Interrompre ses pensées qui tournent en rond.
Resasser sans arrêt une opportunité manquée.
Imperturbable, la lampe éclaire toujours.
La présence revient,
elle a retrouvé son calme
et continue ses réflexions,
espèrant une prochaine occasion.
Toujours la lampe éclaire,
d'autres lumières s'embrasent comme un espoir retrouvé.
Samedi 26 novembre 2011 à 18:11
Sur un cheval, entre ciel et terre,
la vue change avec les perspectives différentes.
La terre parait plus haute,
même si la taille du cheval importe peu.
Le ciel parait plus proche,
mais pas autant que d'un avion.
Le déplacement se fait au pas tranquille de sa monture,
qui ne s'inquiète pas ou à peine de la distance avec sa copine.
Mais l'estomac est toujours attiré vers le vert,
l'herbe n'est plus toujours aussi appétissante, sauf en quelques endroits.
Les tracteurs et les coupe-haies n'impressionnent plus personne,
seule la sérénité prévaut à son bord.
Les oreilles en mouvement perpétuel transmettent des messages codés,
qui sait les déchiffrer?
Une attention constante portée à sa cavalière pour rester à l'écho de ses humeurs
ou de ses mouvements involontaires mais compréhensibles par un quadrupède malin et attentif.
Le ciel s'est dégagé pour laisser voir un soleil automnal très court,
mais la pesanteur du brouillard et de son humidité rendent l'atmosphère lourde.
Même le cavalier et sa monture sentent ce changement d'atmosphère,
aller lentement pour profiter de la présence à tous les deux
et de la légèreté du moment.
Mardi 22 novembre 2011 à 14:41
une fenêtre grande ouverte sur le ciel.
Une lampe allumée,
des murs clairs élargissent le faisceau lumineux
comme un fanal sur les vagues.
La nuit descend doucement.
L'air frais de l'automne rentre largement.
La brume rosit sous l'action du crépuscule.
Qu'entend-on au loin?
Le chant des oiseaux,
le miaulement d'un chat,
les aboiements du chien,
le bruit des voitures.
MAis la distance assourdit les nuisances sonores.
L'homme debout à sa fenêtre,
regarde au loin,
l'horizon.
Samedi 19 novembre 2011 à 17:54
sous une persienne descendue
brille de tout son éclat.
Un code à décrypter,
un chemin à montrer,
une présence à trouver,
un message à passer...
Une lampe illumine
d'une lumière vive
la nuit vespérale.
Un signal à comprendre,
une sérénité retrouvée,
un indice à marquer,
un symbole à percevoir,
un espoir à concevoir
une confiance à avoir...
Dimanche 13 novembre 2011 à 21:09
Cette seringue destinée normalement à l'insuline,
était employée sans aiguille pour nourrir une petite peluche.
Elle servait à touiller la nourriture sous forme de purée de carottes ou de haricots verts.
Quelquefois, un rajout en poudre de produit spécial pour peluches,
qui épaissit la purée et la rend plus compacte.
La purée passe toute seule dans la seringue,
la petite peluche comprit son utilité,
elle la nourrissait,
elle remplace ses graines.
Quand elle avait trop mal aux dents,
elle était nourrie de force,
mais la petite bête intelligente,
montre avec sa tête sa purée préférée.
En fonction des approvisionnements de la maison,
les courgettes sont au menu de la journée,
les carottes à tous les repas pour assurer une bonne digestion.
LA seringue effectue de nombreux allers retours entre sa bouche et la coupelle.
Le piston travaille sans arrêt pendant quelques minutes,
tout d'un coup, la bouche ne s'ouvre pas au bon moment,
le liquide gicle sur son pelage ou sur le mur,
le piston lâche et se détache de la seringue.
Quand le mélange n'est pas assez fluide,
il se concentre dans la seringue et la bouche.
Quelquefois, le bouchon compact suit les mouvements du piston
mais dans d'autres cas, il reste en bas et la seringue devient inutilisable.
Les seringues ont une durée de vie limitée,
la petite peluche sait s'en servir,
la coince entre les dents et la suce.
Leur usure est réelle et sont détournées de leur utilisation première.