Samedi 31 août 2013 à 20:34
En fait, c'était pour faire plaisir aux gens que je côtoyais dans ce milieu.
Personnellement, je n'étais pas convaincue et j'en avais pas vraiment envie.
Sans doute contradictoire, mais voici l'enchainement des événements.
J'ai suivi les directives habituelles dans ces cas-là, mais sans grande conviction.
J'ai tout envoyé par mail, et je n'y ai plus pensé.
Au début du mois, j'ai reçu un appel pour un entretien dans lequel j'exposais mes idées et mes projets.
IL était question qu'un collègue ne voulait pas ce poste, mais était présent à cet entretien.
Bizarre...
L'avantage cette perspective d'entretien m'a boosté pour travailler sur la rédaction de mes travaux de recherche et surtout pour les finaliser.
Comme j'ai dû élaguer, les pages diminuaient et comprendre la nouvelle orientation,
en quelques heures, j'ai saisi comment en sortir et dans quelle direction réorienter mes écrits.
J'ai trouvé le dernier article correspondant à ce chapitre, on me l'a cherché dans une bibliothèque étrangère. Il rentre pile dans le chapitre en cours...
Puis ce matin, la réponse est venue concernant ce poste,
négative, mais je suis à peine déçue, plutôt soulagée.
C'est trop tôt et faire les deux en parallèle me paraissait un peu beaucoup.
La réponse est venue autrement, j'ai croisé une personne, liée de près et de loin à mes travaux.
Donc la priorité à la finalisation de mes travaux.
Cette semaine j'ai recontacté mon directeur, il est encore en vacances,
il lira les nouveautés la semaine prochaine et j'attends ses commentaires...
Finir le plus vite possible.
Vendredi 23 août 2013 à 21:52
Quel plaisir de se promener toute la journée dans la maison,
pas de contrainte, pas d'horaire,
faire les fous sur le sol.
Sauter, courir, marcher, dormir,
allongé sur le sable chaud,
dans un rayon de soleil
en compagnie de quelques congénères.
Se laisser caresser par des mains,
se laisser transporter dans les airs,
se laisser câliner
se faire réprimander
quand les petites dents s'enfoncent dans la chair,
se faire encourager pour marcher sur le pont en bois.
Toujours un prêt à discuter
ou échanger les dernières nouvelles,
observer les anciens pour comprendre les habitudes,
sentir les légumes étrangers à notre petit nez,
écouter les bruits de la maison.
Quand le parquet craque sous leurs pas,
le déjeuner arrive
et des petits mots gentils, assortis de quelques câlins.
Humer l'air du large,
les senteurs de cette fin d'été
nous arrivent à travers le vent.
Une ambiance agréable,
tranquille pour des petits curieux,
un brin trouillard,
avoir confiance dans des humains.
De temps, une rouspétance assortie d'un non énergique
et sinon d'une petite tape sur nos derrières
pour éviter de déguster des fils électriques.
EN général, le sens est vite compris,
comme l'observation est notre mode de vie,
la transmission est rapide et vite assimilée.
Enfin, nos petits corps s'allongent
et les poils suivent,
nos différences de tempérament s'accentuent.
Mais nous restons des peluches mignonnes à craquer.
Irrésistibles nos petites frimousses poilues,
et nos regards sombres irrésistibles.
Mardi 13 août 2013 à 10:11
ouvert pour pouvoir écrire
ce qui me passait par la tête.
Ecrire à titre d'entrainement,
écrire pour faciliter la mise sur papier.
Du coup, les peluches se sont mises aussi
à savoir se servir d'un clavier d'ordinateur,
pour raconter leur vie et les diverses nouvelles
qui ponctuent leur quotidien identique,
mais toujours renouvelé.
La rencontre avec mon ami le cheval,
et les relations que nous partageons,
ce qu'il m'a appris et ce qu'il m'apprend,
source de rigolade et de détente assurée...
Moment pour faire un bref bilan,
mes recherches avancent
et la phase de rédaction doit s'achever rapidement.
Travailler avec une personne compétente
qui recadre rend d'inégalables services.
Je ne regrette pas d'avoir refuser
de travailler avec celui qui se noyait tout seul.
Il m'avait demandé de travailler indirectement pour lui,
et de débloquer quatre sujets au lieu d'un seul.
Une vraie catastrophe, malgré les avertissements de mon oncle
et d'une autre personne.
On finit toujours par apprendre.
La pêche aux manuscrits se poursuit en fonction des numérisations,
permet d'établir des contacts par mail
ou de vive voix en fonction des rencontres plus ou moins inattendues.
Toujours riches d'enseignement au-dessus des légumes,
ou au détour d'un rayon...
Heureusement, elles ne sont pas trop nombreuses,
car le temps passe vite et la rédaction prend du temps.
Un changement professionnel en cours,
j'en saurais plus la semaine prochaine.
Cette nouvelle fonction me plaira-t-elle ou non,
je n'en sais rien,
par contre elle me booste pour faire avancer mes travaux.
Enfin les réflexions matinales de ces cinq ans d'existence.
Dimanche 11 août 2013 à 18:58
Je vais mieux,
j'ai tellement envie de vivre
et de voir les bébés peluches grandir.
Déjà Shanaz aime bien les câlins,
reste tranquille avec nous,
elle se laisse porter sans appréhension.
Elle risque d'avoir des poils longs,
mais c'est trop tôt pour le dire.
IL faut attendre encore quelques mois.
Elle vous regarde dans les yeux pendant un moment.
Maximiliano, Max adore courir dans les pattes de grands,
Shaya le suit et le surveille.
IL saute en bas de sa caisse,
mais ne sait pas remonter
et appelle pour qu'une main secourable
le remette dans sa maison.
Hier soir, le pont a été placé
pour lui permettre de rentrer tout seul.
Sa mère lui a montré la manière de faire,
elle saute directement
et il utilise les côtés du pont pour remonter.
Il a tout de suite compris.
Maintenant, il saute sur le pont et après dans la caisse.
Il découvre et explore la pièce en bonne compagnie.
Le toit des maisons réunies présente un bon terrain de jeux pour courir.
Rien n'est impossible pour une peluche agile.
Je lui ai fait comprendre que je ne voulais plus de forcing à la seringue.
C'est moi qui décide, pas elle.
Je tourne ma petite tête,
je suis toujours aussi volontaire.
J'accepte de nouveau les pots de carotte mélangés au produit vert.
C'est bien reconstituant.
Elle pense je mange et je sors de ma maison.
Elle sait tout de suite quand je me nourris,
elle l'entend ou quoi?
J'ai le droit à des encouragements incessants.
MOi aussi, j'aime les câlins et les bisous magiques.
Dites lui de mettre des photos des petits,
elle en a plein...
Encore des bisous magiques,
merci d'avance...
Vendredi 9 août 2013 à 21:30
que l'air contenu dans mon ventre s'est dispersé,
grâce aux trois piqures reçues pendant le weekend!
Je suis encore très fatiguée,
mais je mange toute seule
environ toutes les quatre heures.
De temps en temps,
j'accepte des seringues de carotte
ou de mélange pour mon ventre.
Mais quand je n'en veux,
je détourne la tête
et elle n'insiste pas.
Je mange du foin
et je me débrouille.
La veto a expliqué,
mon cœur crépite,
il est moins performant qu'avant.
Mardi matin,
je lui ai montré
que j'étais bien présente.
Mais j'ai envie de vivre
et de voir les bébés peluches grandir.
Je vous remercie pour vos bisous magiques,
je suis sûre qu'ils m'ont bien aidés.