Dimanche 22 janvier 2012 à 19:01

Après le beau temps et le gel,
la pluie est revenue avec des chemins boueux,
même des flaques d'eaux pour se laver les sabots.
Je fais le détour pour éviter de me mouiller les pieds,
elle essaie de me mettre dedans,
mais je marche derrière elle.
Elle utilise une cravache de un mètre.
Ne croyez pas qu'elle me tape,
elle s'en sert pour communiquer avec moi.
Grâce à elle, j'ai appris à tourner sur moi-même à gauche et à droite
en croisant les postérieurs.
Aussi pour me faire reculer, m'arrêter,
pour me faire ralentir, si je la dépasse.
Elle délaisse son livre pour me comprendre.
Avec le stick, je ne dois pas tirer sur la longe pour manger, surtout forcer.
Je comprends bien quand le non résonne, j'obéis.
Quand je mange, elle me dit 'vient', je la suis,
mon vocabulaire s'enrichit.
En fait le stick sert de guide, comme un intermédiaire, un prolongement de son bras.

Mardi 17 janvier 2012 à 15:18

Les peluches m'avaient prévenu,
quand elle dit non, c'est non.
Matteo et Lorenzo obéissent au non,
Yasmine crie quand ils viennent dans sa caisse
elle l'a protège.
Si ils n'écoutent pas,
elle les enlève...

Je suis un grand gourmand,
j'essaie toujours de manger de l'herbe,
quand elle téléphone, ou elle papote...
MAis, je n'ai pas le droit de tirer sur la longe,
je dois être poli,
la tête haute et ne pas bouger.
Elle descend la longe en plusieurs étapes,
si je tire, elle s'en va.
Je fais de gros efforts,
avec la cravache qu'elle passe sous mon nez,
et dit non!
J'ai compris et je n'insiste pas.
Je peux manger en la suivant derrière elle,
elle ne dit rien.
Par contre quand elle se fâche,
car j'ai décidé et qu'elle ne voulait pas.
Elle n'est pas contente,
je le vois, pas la peine de paroles.
J'essaie de lui faire plaisir.
Depuis le jour, où je suis parti au grand galop,
je me tourne pour la regarder sous ma frange de poils
et établir un contact visuel.
L'autre jour, le sol était gelé,
j'ai marché tout doucement,
l'année dernière, j'ai glissé de tout mon long,
elle m'avait prévenu,
je n'ai pas écouté.
Je fais désormais attention.
On arrive à se comprendre et à communiquer.

Lundi 9 janvier 2012 à 21:44

Je vais vous raconter l'aventure d'une partition adorée et maintes fois jouée.
Plusieurs années, cette partition de musique d'ensemble est répétée, répétée...
Donner en concert à plusieurs reprises, tellement elle est aimée et appréciée.
Relativement difficile, elle oblige les exécutants à donner le meilleur d'eux-mêmes.
Composer de quatre mouvements,
le premier ignoré,
le deuxième une fugue avec toutes les entrées en imitation et décalées,
d'une beauté qui ne lasse jamais.
Le troisième, une sicilienne, lente et balancée avec un solo mélodique de toute beauté.
Le quatrième, rapide dont la première voix met en valeur la vélocité du soliste.
Pour travailler individuellement, cette partition voyage dans les maisons,
revient, repart et un jour disparait.
D'autres sont commandées pour la remplacer, mais reste inoubliable.
Elle est restée chez qui?
Redemander sans arrêt, chercher sans succès depuis de nombreux mois.
A l'occasion de concerts, elle est réapprise, reprise et rejouée.
Elle procure tant de joie aux musiciens,
elle admet sans effort l'unanimité de tous, grincheux ou pas.
Mais toujours pas cette partition.
Puis ce weekend, la nouvelle est tombée,
elle est retrouvée?
Mais où?
Dans une boite d'ampoules, figurez-vous.
Elle voulait peut être illuminer la cave et faire danser les tas de bois.
Apporter de la vie à des choses inertes...
Enfin, elle est retrouvée,
la seule chose qui compte...
Profitez pour l'écouter et la regarder,
elle vous inspira peut être une autre histoire.  

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Samedi 7 janvier 2012 à 16:41

Vous ne pouvez même pas imaginer l'idée qu'elle a eue.
Nous sortir dans la boue,
nous des petites peluches!
Il pleut de manière intermittente comme les essuies-glaces,
entrecoupées de vagues portions de ciel bleu
accompagnées de rafales de vent.
Tout un cocktail que nous n'apprécions pas du tout, DU TOUT.
Elle sort le cheval dans la boue, sous la pluie.
LEs éléments ne la gênent pas,
sauf un vent de grande force..
De couleur alezane, le cheval s'est coloré en brun sale.
Quelle horreur!
MAtteo et Lorenzo avec leurs longs poils,
imaginez le tableau!
Elle ne le brosse même plus,
attend qu'il sèche...
Ce matin, après leur petite promenade,
elles ont lâché les chevaux dans le parc boueux, inondé...
Ils se sont défoulés au galop en ruant, se cabrant...
Un coktail molotov poilu et crasseux.
Nous apprécions le confort des caisses bien tenues,
le tapis de laine ou
le summun, le chiffon sous le radiateur pour avoir bien chaud
et se tailler une petite sieste.
Enfin à chacun ses goûts!

Dimanche 1er janvier 2012 à 15:28

Les voeux des peluches!
Que Yasmine récupère entièrement et devienne une petite chipie n'ayant peur de rien.
Que Jimmy profite encore de nous longtemps.
Que Lorenzo s'apprivoise pour profiter des calins.
Que Damia évolue et comprenne encore pleins de choses.
Que Djemila bouge plus et sorte de sa caisse.
Que Matteo soit toujours le plus beau et le chef de la tribu!
Aussi les grandes peluches s'associent à nous,
Que Nick soit le plus gentil cheval, pourri, gâté par sa cavalière,
Que Mumu cesse de se comporter en chipie avec les humains.
Nos modestes souhaits pour l'année 2012 
surtout une bonne santé pour nous tous.

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