
Matteo vous raconte une rencontre au bord de l'eau.
(Je me cachais dans la voiture),
quand à ma grande surprise, un cavalier solitaire et sa monture,
se sont arrêtés à la porte d'un café pour boire un verre.
De la bière fut servie aux deux compagnons,
mais bien mauvaise pour la santé du cheval.
Puis par sécurité, il emmena le cheval au bord de la rivière,
débarrassée de sa triste couleur brune,
provenant des orages inondants du début de la semaine.
Deux marches à descendre pour accéder à l'eau claire,
mais un gros effort pour un animal.
A force d'encouragements, il consent à rejoindre la rivière pour s'abreuver.
En échange, des fruits frais contenus dans une glacière lui sont donnés.
(Je suis trop loin pour les distinguer).
Une discussion s'engagea entre les deux,
discussion technique au sujet de la cause de la fourbure,
puis quels étaient les chemins à prendre pour avancer vite et tracer des kilomètres.
Moi je serais bien calé dans les sacoches...
Je ne me vois pas en train de parcourir tous ses chemins,
si m'arrêter pour manger l'herbe bien haute.
Elle ne put s'empêcher de caresser le cheval,
qui la regardait sous sa frange de poils blancs.
Puis après les salutations d'usage, il remonta sur son cheval,
elle rejoignit sa voiture.
Il pensait arriver à destination à la tombée de la nuit,
le cheval voit mieux dans le noir que les humains (et même que nous les poilus).
Enfin, le temps agréable et frais permet ce type d'expédition.
Mais il ne ressemble pas à un des héros de BD.
(Je connais mes classiques).
Même s'il aurait voulu.
Le cheval m'a paru fort sympathique.