Samedi 13 septembre 2008 à 18:42

Aujourd'hui il pleut,
depuis ce matin jusqu'à cette nuit,
il pleut sans arrêt,
mais une balade sous la pluie,
bien protégée peut-être drôle!
c'est surtout la compagnie avec laquelle on est, qui compte.
 

Dimanche 7 septembre 2008 à 19:25

                       


L'automne qui peut-être aussi beau que pluvieux.

Mercredi 3 septembre 2008 à 16:26

J'étais en bonne santé,
j'allais bien,
je participais à la vie en communauté,
j'adorais voir venir les vacances,
car je retrouvais  mes copains,
on discutait tout le temps entre nous
pour plein de petites choses,
tout nous intéressait.
Ma durée de vie est courte
comme celle de mes congénères
Si nous sommes bien soignés,
notre espérance de vie  s'allonge.
Mais voilà, le reste de l'année,
je n'étais pas avec mes copains,
j'étais tout seul,
on s'occupait peu de moi,
au printemps j'étais dehors,
sur l'herbe pendant un certain temps.
Cette herbe me faisait plus de mal que de bien,
mais on ne le savait pas encore.
Je n'étais pas toujours en forme,
mais ils ne le voyaient pas.
Les grandes vacances je partis chez eux,
pour ma plus grande joie,
tout de suite on s'occupa de moi.
J'allais voir la spécialiste qui trouva mon problème,
je fus soigné par injections régulières
quand elle voyait que j'avais mal ;
mais je ne supportais plus très bien la verdure.
Je fus soigné en conséquence,
mon état s'améliora,
et puis brutalement
tout mon organisme s'affaiblit.
Je ne régulais plus,
je ne me nourrissais plus,
on m'aidait à manger,
on me câlinait, on me parlait,
bref on s'occupait de moi.
Elle voulait me garder définitivement chez elle,
et la spécialiste était d'accord avec elle.
Mais j'étais trop épuisé et
je partis rejoindre mes congénères
dans notre paradis.










Lundi 1er septembre 2008 à 12:40

J'ai appris à réfléchir,
moi qui est tendance à réagir
à l'instinct, par la fuite.
Mais, voilà un beau jour,
j'ai du apprendre à réfléchir,
question de sécurité pour moi
et pour les autres.
Je ne pouvais plus avoir peur,
la même  voix me dit à chaque fois :
"c'est rien",
que je me suis rassurée progressivement,
j'ai pris connaissance des difficultés rencontrées,
j'ai commencé à réfléchir
et à trouver des solutions  par moi-même,
en contournant le problème
ou à ralentir au besoin
quitte à m'arrêter.
J'apprends encore  à réfléchir
et plus à me laisser gouverner par mon instinct de fuite.

 


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