Samedi 27 octobre 2012 à 18:08

Après des jours doux, la pluie s'est mise à tomber,
la neige frappe le sol, mais ne reste pas encore.
L'automne est encore présent avec ses belles couleurs orangées.
Une invitation surprise reçue par courriel, hier matin,
un message transféré et enrichi,
assister à une soutenance en arts visuels.
Les dispositions furent prises pour se libérer l'après-midi.
Découvrir une salle dans les combles du palais universitaire,
accéder par un chemin détourné.
Des photos monochromes étaient affichées dans toute la salle,
sur les murs, par terre...
Quelques chaises étaient disposées pour l'assistance.
Les membres du jury furent présentées,
et la soutenance commenca.
Elle dépassa les  trois heures,
l'ambiance était décontractée,
les jurys habillés en pantalon et pull over,
pas de cravate formelle dans une telle occasion.
Ils lisaient leurs notes, mais l'un d'entre eux expliqua plusieurs notions
de manière claire et pertinente pour les  non initiés.
Après une brève délibération, le titre lui fut décerné.
Ce fut l'occasion pour discuter avec le président du jury,
de faire le point sur ma situation actuelle.
Nous avons partagé nos réflexions à ce sujet,
qui se recoupent en grande partie.
IL va essayer de résoudre définitivement ce problème,
après avoir contacté les hautes sphères administratives.
Tourner la page, pris quelques semaines,
mais fut facilitée par mes trouvailles
ou ma pêche sur le net qui est appréciée et utile.
Maintenant j'ai envie de continuer et de terminer mes travaux.

http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09474.jpg

Lundi 22 octobre 2012 à 9:31

Les petites peluches ont bien grandi,
et ils voudraient connaitre la liberté.
Fabio attend l'occasion pour sortir,
il attaque avec ses dents la grille.
Comme elle est instable,
il peut agrandir un espace et sortir.
Mais dès que les humains le trouve,
il le rentre, liberté éphémère.
Mais depuis dimanche,
par intermittence, il peut sortir.
Il explore le salon,
et remue les poussières  résiduelles.
Lorenzo s'institue le gardien
et veut établir son autorité devant les deux petits.
Diego, plus timide, sauf pour la seringue,
ose juste une incursion dans la caisse à côté.
De fréquents allers retours pour découvrir le vaste monde.
Faire du charme à ses voisins,
les retrouvailles avec Madhya.
Les bruits de la maison diffèrent quand la grille est enlevée,
ils paraissent plus impressionnants.
Mais ils s'habituent à tout,
ils connaissent la musique
et apprécient la musique baroque.
Leurs bonnes petites oreilles sont sensibles à toutes les nuances qu'ils entendent.
Enfin la liberté se conquiert pas à pas.


 

Dimanche 14 octobre 2012 à 11:03

Madhya, petite peluche blanche, écrit à Lorenzo.
Je suis blanche avec des yeux rouges.
Je suis venue avec mes deux petits,
qui ont les yeux noirs et des poil blancs avec des variantes de brun ou de noir.
J'ai bouleversé ta vie de célibataire.
Tu m'accepté dans l'heure qui a suivi notre rencontre,
je t'ai obligé à bouger,
à me suivre dans toute la maison.
Tu m'as montré les habitudes de tous.
Je manifeste avec énergie à toutes les occupations.
Je cours sur le tapis et tu me suis dans mes rondes efffrénées
J'adore écouter et répondre aux bruits de tous.
Depuis ma venue, tu es plus heureux,
plus de rivalité avec Matteo.
J'adore aller me promener sur les toits de leurs maisons,
ils apprécient mes petites visites.
J'aime bien taquiner la protégée, Yasmine,
je saute dans sa caisse, malgré la grille,
j'ai trouvé l'endroit le plus bas.
Quand il y a du monde, elle crie pour alerter,
alors on m'enlève.
Mais la nuit, je profite de ses flocons d'avoine et de ses carottes.
Grâce à elle, nous savons tous prendre la seringue pour les vitamines.
J'ai découvert le plaisir de partager ma gamelle et le tapis sous le radiateur.
Merci de m'accepter ainsi et partager tout avec moi.

Dimanche 7 octobre 2012 à 20:50

Comme il pleut, elle ne peut rejoindre son grand copain,
elle a renoncé à sortir dans l'après-midi.
Elle l'a remplacé par une nouvelle activité,
 la pêche aux manuscrits sur gallica.
Elle a tellement l'habitude des sites américains ou germaniques,
qu'utiliser un site français relève de l'exploit.
Elle ne doit plus savoir lire le français,
ainsi elle se remémore son latin.
Elle s'enrichit, se cultive,
fait quelques trouvailles
qui sont transférés au spécialiste qui apprécie.
Quand elle ne reçoit pas de réponse de sa part,
ils se croisent dans les magasins pour en parler.
Toujours un sujet de discussion plus intéressant pour éviter les banalités de la pluie et du beau temps.
D'après ses allusions, la pêche se révèle fructueuse.
C'est en fait le premier jour où elle reprend goût à ce style de travail.
Ces derniers temps, elle s'arrêtait absorbée par autre chose,
puis y revenait...
Enfin elle  profite du mauvais temps pour se replonger dans le travail.
Elle espère avoir une réponse rapidement pour trouver un remplaçant
à cette personne dont elle n'a pas accepté les conditions.
Il refusait de s'engager, tout devait venir d'elle,
ses directives étaient toujours douteuses, floues.
Enfin on ne dévalorise pas un tel travail pour préserver sa réputation.
Sans doute, il n'aurait pas cessé de lui mettre les bâtons dans les roues.
Espérons une solution rapide sans perdre davantage de temps.

http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09351-copie-1.jpg

Vendredi 5 octobre 2012 à 15:08

http://jdl68160.dnsdojo.com/img-cowblog/nickel-et-le-chat.JPG
Heureusement que je suis là pour lui changer les idées.
Avec le beau temps, elle me cherche pour sortir et faire le plein d'herbe.
Je suis au foin, l'herbe a déserté notre pré.
L'autre jour, elle m'attache pour me seller,
je dresse les oreilles, j'ai détecté des voix humaines, elle aussi,
puis elle réétend des voix, elles apparaissent du sentier que personne n'utilise.
Rencontre avec trois petits chiens blancs en liberté,
je les reconnais, elle leur plait.
Puis la dame avec deux chiens, sympas,
on se promène souvent ensemble.
Nous partons tous les six dans la même direction,
je suis devant comme j'ai les plus grandes jambes,
Flocon, l'un des petits blancs me suit.
Je m'arrêt pour manger et attendre tout le monde.
L'une d'entre elles dit que je suis comme un chien,
j'ai l'habitude de marcher à ses côtés depuis deux ans.
Les trois petits chiens nous quittent pour reprendre la voiture.
L'autre dame continue et nous l'accompagnons un moment,
puis nos routes se séparent pour essayer d'autres chemins,
je peux les choisir.
Elle monte sur mon dos, je marche à mon pas,
j'avance nettement plus vite,
je profite de haltes pour manger l'herbe verte,
et elle boit son thé.
Au retour, je m'arrête car je ne comprends pas une image,
une dame est perchée dans un pommier,
sur une échelle, elle ne m'a pas vu.
Puis la voix répond et nous invite à rentrer dans son jardin-parc.
Ma cavalière descend et me lâche les rênes...
Elle l'invite à gouter ses pommes et moi je mange l'herbe dont son jardin regorge.
Sa voiture bloque le chemin, je la contourne,
je les rejoins et elles admirent ma dextérité à enlever mes pieds des rênes.
Je maitrise parfaitement la situation depuis le temps que je le fais.
Elles restent une heure à discuter et faire connaissance.
Des chats noirs et blancs se rapprochent par curiosité,
je n'inspire aucune crainte et restent à côté de moi.
Je me sers dans le panier pour déguster quelques pommes,
puis je trouve que celles dans la voiture sont encore meilleures et je me sers.
Enfin je suis sorti trois heures et j'ai bien mangé.
Dans le pré que du foin...


Entre temps, elle a décidé de renoncer à travailler avec lui,
il est trop négatif et dévalorise tout le travail effectué.

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