Samedi 29 décembre 2012 à 21:16
Les numérisations également en grande quantité avant les fêtes.
Une fois tous les manuscrits rassemblés sur un grand fichier pour faire le tri par leurs numéros.
Il fut envoyé au spécialiste en fin de soirée.
Sa réponse ne tarda guère.
Ce fichier devait être pratique pour procéder à des vérifications avec des codes de couleur,
mais apparemment les explications étaient confuses.
A la veille des fêtes, lors de commissions de dernières minutes,
ils se rencontrèrent pour parler de cet envoi.
Il expliqua certains détails au sujet du mail,
il préfère que je mette directement dedans pour ne pas perdre du temps lors de la vérification.
Puis il indique des généralités sur les essais de plume, placés dans les manuscrits
qu'il ne faut pas négliger, rares avant le XIIe siècle.
Partager ce travail avec un autre pour gagner du temps,
serait une solution, mais ne conviendrait pas.
Enfin, il reconnait que certaines trouvailles sont tout à fait remarquables.
La conversation dévia sur une tourte introuvable en cette veille de fête.
Quelques jours plus tard,
je lui transmis les nouveautés dans un mail
qui furent affichées sur son site dans la foulée.
Finalement, on apprend toujours en attendant une réponse
à l'évaluation de mes travaux par une prof "ultracompétente".
Dimanche 23 décembre 2012 à 18:48
Elle continue de faire la pêche aux manuscrits,
elle feuillète folios après folios pour avoir une vue d'ensemble de la page.
En cas de doute, elle sélectionne la page et la regarde de prêt.
En fait, quand elle repère une anomalie dans le texte manuscrit,
quand les lignes s'espacent ou que les caractères changent.
Elle suspecte la présence de notation musicale,
souvent elle en trouve la trace,
vérifiée par l'agrandissement de l'image.
Elle compare la côte du manuscrit
avec la liste dont elle dispose.
Quand elle n'est pas mentionnée,
alors la jubilation de la découverte
qui sera envoyée plus tard aux spécialistes.
Le problème essentiel est d'identifier le type de notation musicale,
ce n'est pas facile sans formation,
mais elle se débrouille en comparant avec d'autres exemples.
Certains manuscrits sont conçus avec la présence de notation,
les espaces sont prévues dès la conception de l'ouvrage.
Mais souvent, ils se dissimulent dans les marges autour du texte.
Elles se rattachent quelquefois au texte,
mais pas forcément, elles constituent aussi un rajout.
Le manuscrit coûtait cher et la moindre parcelle libre était utilisée.
Des surprises apparaissent dans les plats supérieurs ou inférieurs du manuscrit,
où se trouvent des exemples de notation musicale,
même de période qui n'ont aucun rapport avec celle du manuscrit.
Par souci d'économie, des reliures sont fabriquées avec des fragments
d'autres manuscrits, une forme de recyclage.
Des découvertes intéressantes nous surprennent avec la présence d'une pièce complète
ou des fragments qui sont recollés les uns sur les autres.
Voyez dans ce manuscrit de Valenciennes
Dimanche 16 décembre 2012 à 17:57
on se met à côté de l'ordi et on regarde les trouvailles
qu'elle fait dans les archives des bibliothèques.
L'autre jour, elle vérifiait les adresses des manuscrits,
quand elle croit à une erreur et se rend compte
que ce manuscrit possède deux adresses distinctes.
Deux mises en ligne à quelques mois de distance,
ils ne portent pas le même nom,
mais possèdent bien la même côte.
Elle l'avait déjà remarqué dans les relevés qu'elle envoie.
Par souci de vérification, elle feuillette les pages du manuscrit,
et constate que c'est bien le même, un manuscrit latin de la Bibliothèque nationale
Le parchemin diffère, mais les signes dans la marge de gauche sont des essais de plume de notation musicale.
Un élément du texte aussi est reconnaissable à l'oeil écrit en lettre capitale DEPRONOMINE montre qu'il s'agit bien du même texte.
Quand on a comparé les deux versions,
on a cru à une hallucination visuelle...
Vendredi 7 décembre 2012 à 21:03
nous portons un masque sur la figure.
C'est notre surnom ou les petits.
En fait, nous apprécions pas trop la comparaison
car ils n'avaient pas une morale très claire.
Nous sommes de bons petits.
La liberté est devenue totale.
Plus de grille pendant la nuit,
nous sautons et courons partout.
Nous exprimons notre joie de vivre
en effectuant de nombreux tours sur le tapis.
Nous avons de bons contacts avec la hiérarchie,
mais nous restons souvent avec notre mère.
La princesse est protégée de nous tous,
mais elle répond et imite notre mère pour les repas.
Quand les rayons du soleil rentrent dans le salon,
nous nous installons sur des bouts de bois empilés pour en profiter.
Le radiateur diffuse une douce chaleur
et constitue un endroit agréable pour faire la sieste.
Nous partageons les assiettes en bonne intelligence.
De temps en temps, il faut respecter nos ainés
et faire courir Lorenzo devenu un paresseux.
L'amusement consiste à monter sur le toit des maisons
et manger du foin par au-dessus.
Nous avons grandi et sauter ne pose plus de problèmes.
Qui sommes-nous?
Nous portons des prénoms qui finissent en O....
Dimanche 2 décembre 2012 à 10:19
Quand elle m'appelle, je viens,
Quand elle me brosse en liberté, je mange et je ne bouge pas.
Quand elle m cure les pieds, je les lève.
Quand elle me selle, je mange.
Quand elle me propose le mors, je le prends.
Quand elle monte, j'attends.
Quand elle est sur mon dos, je marche d'un bon pas.
Quand elle me demande le trot, je réponds à sa demande.
Quand elle me laisse gérer les allures, je prend mes décisions tout seul.
Quand le sol est gelé, je ralentis pour éviter que mon arrière train ne parte tout seuL
Quand le tracteur passe, je n'ai plus peur.
Quand les grumes de bois sont débitées, j'avance tranquillement.
Quand elle me le demande, je suis poli, je lève un antérieur puis l'autre.
Quand elle me desselle, je reste à côté de sa voiture et je mange.
Comme je suis un gentil cheval, j'ai droit à pleins de calins, à pleins de compliments, à pleins de caresses sur l'encolure.
En bref si vous saviez comme je suis gentil mais gourmand.