Les feuilles sont colorées de tous les charmes de l'automne. Les derniers chevaux sont rentrés à l'écurie. L'ostéo m'a vue qu'il trouve que vu mon âge, je me porte bien. Elle fait très attention à moi, dans tous les domaines. J'ai droit à de la poudre de perlimpinpin dans la mangeoire, pour fortifier ma corne et faire pousser mes crins. Si vous vous rappelez, cet été, j'avais une fente dans le sabot, j'ai vu le maréchal ferrant trois fois depuis. L'autre jour, quand il est venu, très surpris, ma fente s'est ressoudée. Mes crins repoussent doucement, mais je ne serais pas une chevelue. Elle a des super cheveux noirs naturels que beaucoup envient. Pendant les vacances, elle est venue tous les jours, mes pas m'ont dirigé dans la forêt automnale. Le sol assez sec et le temps ensoleillé , nous a permis de sortir tous les jours, seules ou accompagnées. La sortie la plus gratifiante, était un trotting d'une demi heure avec la trotteuse que j'ai suivie. Elle était inquiète pour mon cœur, mais j'ai bien suivi puis j'ai galopé en douceur pour rattraper la copine. Elle n'avait pas galopé depuis douze ans, avec moi elle était rassurée. J'ai ralenti quand j'ai rejoins la copine, jeune, fort sympa et fort grande. Puis nous avons grimpé dans la forêt de conifères sur un sol sablonneux. Au sommet, une pause pour admirer la vue et nous pour manger. La descente ombragée, a posé quelques problèmes à cause des cailloux. N'étant pas paré, je sais où poser mes pieds même avec une cavalière sur mon dos, la jeunette glissait et se révélait pas très à l'aise. Finalement, elles sont descendues et nous avons suivi à pied. J'ai aussi une particularité, elle prend un chemin et je sais toujours rentrer. Elle veut se perfectionner en éthologie et passer le niveau supérieur. Un cours a révélé quelques lacunes et l'évaluation repoussée de quinze jours. Nous travaillons quand elle est libre, en progrès encore une semaine. Comme il pleut, nous profitons du manège et sinon entre les gouttes, une promenade à la longe dans la forêt, entre les troncs coupés au milieu des feuilles mortes. Nous traçons notre chemin et je la suis en prélevant des feuilles encore vertes.