Depuis une semaine j'explore la maison,
plus beaucoup de secrets.
Je connais la cuisine,
des rondelles de carottes ou d'endives,
nous attendent.
Je réponds à mon nom,
depuis dimanche dernier.
Je suis le seul à porter un nom en o,
original en tout cas,
mais elle m'appelle avec une intonation particulière.
Mes dents repoussent,
plus pratique pour manger comme les autres.
Sans doute, le veto devra couper celles du bas,
elles sont bien longues.
Par le temps qui fait,
agréable de dormir sur le carrelage,
bien frais sous nos pattes.
J'entretiens ma forme en courant sur le carrelage,
quelques bonds pour sauter sur les maisons.
Je m'adapte bien à ma nouvelle existence!
Dimanche 27 juin 2010 à 15:24
Samedi 26 juin 2010 à 13:19
Un diner fut organisé
pour fêter la fin de l'année
dans la fraicheur de l'été,
lors de la plus longue soirée.
Sous une gloriette ornée de vigne,
une table accueillit
tous les participants
et leurs enfants.
Ils apportèrent tous
un ou plusieurs plats,
des quiches, des salades
des mousses et un crumble,
accompagnés d'eau ou de vin.
Les discussions furent nombreuses
et la musique domina.
La nuit tomba sur l'assemblée,
le vent frais se leva,
des pulls enfilés,
mais ils restèrent attablés.
Tardivement tout le monde se sépara,
pour se revoir prochainement.
pour fêter la fin de l'année
dans la fraicheur de l'été,
lors de la plus longue soirée.
Sous une gloriette ornée de vigne,
une table accueillit
tous les participants
et leurs enfants.
Ils apportèrent tous
un ou plusieurs plats,
des quiches, des salades
des mousses et un crumble,
accompagnés d'eau ou de vin.
Les discussions furent nombreuses
et la musique domina.
La nuit tomba sur l'assemblée,
le vent frais se leva,
des pulls enfilés,
mais ils restèrent attablés.
Tardivement tout le monde se sépara,
pour se revoir prochainement.
Dimanche 20 juin 2010 à 18:14
Hier matin, il pleuvait des cordes,
ma crinière et ma queue ruisselaient,
j'étais tout mouillé,
mes poils courts ont vite séché.
Ce vilain temps m'a privé de ma promenade,
je sais compter les jours.
Mais ce matin, j'ai vu arrivé son amie,
du coup tout content,
j'ai pensé qu'elle suivrait,
j'ai reconnu le moteur de sa voiture.
Pour lui montrer mes bonnes dispositions,
je suis venu l'accueillir à l'entrée du champs.
Après nous avoir brossé et bu leur café,
je ne comprends pas leurs goûts,
je trouve que ce liquide noir pue.
Les deux autres cavaliers nous ont rejoint,
les deux qui restaient nous appelaient,
tristes pour elles.
Partis au pas à cause de moi,
j'ai perdu un fer.
La corne a tellement poussé
que les fers ont été envahis.
Le deuxième fer de l'antérieur droit,
clique à chaque pas.
Elle a tiré dessus en me curant les pieds.
Les clous sortent du fer.
Je fais un bruit de casserole,
parait-il...
Au cours de la promenade côte à côte,
mon fer bouge de plus en plus,
il est observé par ma copine.
Tout d'un coup, il part et je me retrouve sans fer devant,
ceux des postérieurs résistent.
La dureté du sol ne me gêne pas,
même si je ne marche pas de manière très égale.
Elle ressent mon irrégularité,
je suis un métronome.
Mais je peux faire l'idiot,
arrondir le dos et baisser la tête.
Pas de chance,
elle m'empêche...
Enfin retour à l'écurie,
elles enlèvent les selles,
on me retire les clous restants,
zéro à gauche et quatre à droite.
Je ne risque pas de me blesser,
ni les autres.
Bonne nouvelle entre les promenades,
changement de pré,
l'herbe est bonne et savoureuse.
En une semaine,
nous avions tout mangé
et bien dégagé le pré
pour favoriser le renouvellement de l'herbe.
J'attends avec impatience la visite du maréchal ferrant
pour qu'il me pare les pieds.
Je la verrais plus souvent...
ma crinière et ma queue ruisselaient,
j'étais tout mouillé,
mes poils courts ont vite séché.
Ce vilain temps m'a privé de ma promenade,
je sais compter les jours.
Mais ce matin, j'ai vu arrivé son amie,
du coup tout content,
j'ai pensé qu'elle suivrait,
j'ai reconnu le moteur de sa voiture.
Pour lui montrer mes bonnes dispositions,
je suis venu l'accueillir à l'entrée du champs.
Après nous avoir brossé et bu leur café,
je ne comprends pas leurs goûts,
je trouve que ce liquide noir pue.
Les deux autres cavaliers nous ont rejoint,
les deux qui restaient nous appelaient,
tristes pour elles.
Partis au pas à cause de moi,
j'ai perdu un fer.
La corne a tellement poussé
que les fers ont été envahis.
Le deuxième fer de l'antérieur droit,
clique à chaque pas.
Elle a tiré dessus en me curant les pieds.
Les clous sortent du fer.
Je fais un bruit de casserole,
parait-il...
Au cours de la promenade côte à côte,
mon fer bouge de plus en plus,
il est observé par ma copine.
Tout d'un coup, il part et je me retrouve sans fer devant,
ceux des postérieurs résistent.
La dureté du sol ne me gêne pas,
même si je ne marche pas de manière très égale.
Elle ressent mon irrégularité,
je suis un métronome.
Mais je peux faire l'idiot,
arrondir le dos et baisser la tête.
Pas de chance,
elle m'empêche...
Enfin retour à l'écurie,
elles enlèvent les selles,
on me retire les clous restants,
zéro à gauche et quatre à droite.
Je ne risque pas de me blesser,
ni les autres.
Bonne nouvelle entre les promenades,
changement de pré,
l'herbe est bonne et savoureuse.
En une semaine,
nous avions tout mangé
et bien dégagé le pré
pour favoriser le renouvellement de l'herbe.
J'attends avec impatience la visite du maréchal ferrant
pour qu'il me pare les pieds.
Je la verrais plus souvent...
Samedi 19 juin 2010 à 16:19
Depuis ce matin, j'explore la maison,
un peu difficile de sortir de ma caisse,
je me suis jeté dehors.
Je n'ai pas encore atteint ma taille définitive.
Le bonheur,
la visite de la grise ébouriffée,
quelle bavarde!
L'autre est sympa,
pas trop bavard,
aucune agressivité de sa part,
je dois le respecter,
je suis le cadet des peluches.
Je vais dans la cuisine en le suivant,
mais j'ai trop peur pour attendre un morceau d'endive.
Mes dents commencent à repousser,
j'attrape les lamelles de carottes ou d'endives
avec les incisives inférieures.
Elles doivent être longues et fines,
sinon j'ai plus de mal.
Je me débrouille très bien.
Le tapis de laine,
quel plaisir de courir dessus,
je ne glisse pas.
Le carrelage, une vraie patinoire,
je dérape,
bien frais pour la chaleur.
J'ai compris que je m'appelle Matteo,
sans accent.
Je le montre en discutant
et en m'approchant,
pas trop près.
Les assiettes, je partage avec tous,
nous avons tous la même chose.
Je me plais bien,
des copains, indispensables.
pour le moral.
Je ne dois pas les craindre,
ils sont familiers.
La boule rousse se laisse caresser,
les deux autres montent sur les pieds,
j'ai encore des progrès à faire.
Mais l'exploration de la maison,
ne me pose pas de problème,
j'ai eu le temps d'observer la configuration des lieux,
depuis que je suis là,
du haut de ma maisonnette.
Nombreux ont admiré ma photo,
j'aime bien poser,
je suis très photogénique,
vous ne trouvez pas?
un peu difficile de sortir de ma caisse,
je me suis jeté dehors.
Je n'ai pas encore atteint ma taille définitive.
Le bonheur,
la visite de la grise ébouriffée,
quelle bavarde!
L'autre est sympa,
pas trop bavard,
aucune agressivité de sa part,
je dois le respecter,
je suis le cadet des peluches.
Je vais dans la cuisine en le suivant,
mais j'ai trop peur pour attendre un morceau d'endive.
Mes dents commencent à repousser,
j'attrape les lamelles de carottes ou d'endives
avec les incisives inférieures.
Elles doivent être longues et fines,
sinon j'ai plus de mal.
Je me débrouille très bien.
Le tapis de laine,
quel plaisir de courir dessus,
je ne glisse pas.
Le carrelage, une vraie patinoire,
je dérape,
bien frais pour la chaleur.
J'ai compris que je m'appelle Matteo,
sans accent.
Je le montre en discutant
et en m'approchant,
pas trop près.
Les assiettes, je partage avec tous,
nous avons tous la même chose.
Je me plais bien,
des copains, indispensables.
pour le moral.
Je ne dois pas les craindre,
ils sont familiers.
La boule rousse se laisse caresser,
les deux autres montent sur les pieds,
j'ai encore des progrès à faire.
Mais l'exploration de la maison,
ne me pose pas de problème,
j'ai eu le temps d'observer la configuration des lieux,
depuis que je suis là,
du haut de ma maisonnette.
Nombreux ont admiré ma photo,
j'aime bien poser,
je suis très photogénique,
vous ne trouvez pas?
Jeudi 17 juin 2010 à 12:00
La fin de l'année est proche,
je me sens légère.
libre de pouvoir me consacrer à la rédaction.
Plus de préoccupations annexes,
les rencontres avec le consultant
ont été fort stimulantes,
me confortent dans mon choix.
J'y reviendrais ultérieurement.
Mais "il" a été le révélateur,
j'en ai vraiment conscience.
L'apprentissage du latin
auquel il tenait tant "pendant deux ans"
m'apporte des connaissances inestimables,
fort utiles pour le nouveau traité que j'ai encore trouvé.
Mes souvenirs du collège étaient horribles,
maintenant j'essaie de traduire tout ce que je trouve en latin.
Comme la situation évolue et se transforme.
En partant d'une question posée l'autre fois,
"il" m'a transmis une idée que je peux appliquer,
qui serait pratique en évitant les problèmes de transposition.
Enfin j'ai une demande à lui proposer,
s'il accepte!
Ou il ne veut pas que je me disperse!
A voir!
je me sens légère.
libre de pouvoir me consacrer à la rédaction.
Plus de préoccupations annexes,
les rencontres avec le consultant
ont été fort stimulantes,
me confortent dans mon choix.
J'y reviendrais ultérieurement.
Mais "il" a été le révélateur,
j'en ai vraiment conscience.
L'apprentissage du latin
auquel il tenait tant "pendant deux ans"
m'apporte des connaissances inestimables,
fort utiles pour le nouveau traité que j'ai encore trouvé.
Mes souvenirs du collège étaient horribles,
maintenant j'essaie de traduire tout ce que je trouve en latin.
Comme la situation évolue et se transforme.
En partant d'une question posée l'autre fois,
"il" m'a transmis une idée que je peux appliquer,
qui serait pratique en évitant les problèmes de transposition.
Enfin j'ai une demande à lui proposer,
s'il accepte!
Ou il ne veut pas que je me disperse!
A voir!