Jeudi 16 décembre 2010 à 19:38
au rayon du pain,
un prétexte idéal,
pour évoquer la neige
et les promenades.
Le temps frais,
coupe la respiration dans les montées,
moment idéal sans la présence importune et saisonnière des motos.
Le massacre auditif
rompt le silence ambiant.
Quand le soleil pointe à son méridien.
Une autre dans les monts environnants,
où le silence permet d'apprécier le calme de la nature.
A cheval,
seuls les sabots résonnent sur la chaussée.
Un bref hennissement prévient de l'envie de s'amuser.
La fraicheur nous saisit malgré tout.
Une autre occasion va bientôt se présenter.
Jeudi 16 décembre 2010 à 10:00
Le portable est une friandise,
mais elle ne se mange pas.
Nous aimons les photos,
nous acceptons la pose avec plaisir.
Sam a fini sa dernière séance de balnéothérapie.
En remerciements, nous avons offert des friandises au veto,
des mini- pères noëls en chocolat,
à déguster en pensant à nous.
Damia a passé une journée toute seule.
Je lui ai tenu compagnie.
Quand Sam est rentré,
il a appelé pour signaler son contentement,
d'être de retour parmi nous.
Nous adorons les appelés pour avoir des friandises,
personne ne nous résiste...
Dimanche 12 décembre 2010 à 18:26
Je demande à Matteo d'écrire,
il adore s'exprimer par écrit.
Avec mon pied ferré,
j'ai plus de mal à taper sur un ordi.
Donc je lui transmets mes idées,
lui les met en forme.
Quel bonheur! ENFIN,
de la visite, ce matin.
Je reconnais sa voiture,
saluée par un mot de bienvenue.
Après les salutations d'usage,
envers tous mes congénères,
des câlins, leur tête sur l'épaule
et caresser le chanfrein.
La petite jument noire,
un nounours en peluche,
ses poils ont poussé,
une dizaine de centimètres,
pour résister au froid sibérien de son pays d'origine.
Un stick est apparu dans sa main,
pour des indications minimalistes.
Attentive aux détails,
je ne dois pas la dépasser...
Je le sais mais j'essaie quand même.
Matteo me dit qu'il tente souvent de rejoindre les copains dans la grande caisse,
il s'y fait cueillir avec la main,
il ne bouge pas...
Une petite pluie fine nous traverse à peine,
avant le retour du soleil dans notre direction.
La montagne soupoudrée de givre,
où les nuages lourds de pluie s'accrochent
avant de traverser la plaine.
Le rideau progresse et avance vers nous,
mais sans nous effleurer.
Une rencontre en sens inverse avec trois cyclistes,
me sert de prétexte pour faire l'idiot.
Je pars au galop dans leur sens,
mais je m'arrête sur son injonction.
Je réédite mon exploit après la montée
sur la piste de sable.
J'accumule du retard, puis j'enclenche le galop
pour rattraper ma copine en quelques foulées.
Mais devant moi, un barrage de fourrure noire!
Impossible de contourner et elle me bloque.
Je suis content,
elle apprécie mes farces avec mes modestes moyens...
La rivière qu'elle apprécie tant,
moi aussi avec des motifs différents,
j'y bois l'eau fraiche...
Un jour, j'envisage de me coucher dans son onde claire,
avec elle sur le dos,
pour la rafraichir.
La rivière coule d'un flux tumultueux,
chargée des neiges fondues de la semaine.
Samedi 11 décembre 2010 à 17:55
Je suis une petite rivière
qui serpente entre les bois et les champs.
Je suis toujours chargée d'eau,
même au plus chaud de l'été.
Par mon allure calme et tranquille,
je calme les esprits anxieux.
On me préfère dans la verdure des bois.
Les feuilles me dissimulent des ardeurs du soleil.
Mais l'hiver s'installe,
mes berges sont gelées.
Le soleil éclaire mes flots.
J'ai des visiteurs toue l'année.
De tout genre et de tout poils.
Des chiens, mais aussi des chevaux
qui viennent s'abreuver dans mon cours.
Sans oublier les oiseaux,
qui se baignent dans les anses naturelles.
Un jour, un cheval est venu boire dans mon onde,
il portait deux cavalières,
mais la sangle a rompu,
les deux sont tombées dans l'eau.
Un grand plouf a retenti,
un bain forcé les attendait.
Bien rafraichies,
elles sont remontées
pendant que leur monture broutait l'herbe de mes berges.
J'en vois tous les jours,
je pourrais vous raconter
tout ce que j'entends,
les confidences murmurées dans le vent.
Jeudi 9 décembre 2010 à 16:03
La neige a fondu, pillonnée par de multiples coups de pluie.
Le ciel s'ouvrait à peine pour laisser passer quelques rayons de lumière.
Un ciel uniforme gris, lourd de nuages qui ne tarderont pas à crever ,
ne nous encourage pas à sortir.
Nous restons bien au chaud dans notre couette de foin.
Juste quémander quelques friandises...
Nous sentons les changements atmosphériques.
Quand le temps s'améliore,
le soleil surgit de la multitude de nuages.
Les peluches sortent se promener dans la maison.
Sam et Damia ont pris la route pour leur séance de thalasso hebdomadaire.
Ils restent une journée avec séchage à l'ultraviolet.
Ils ne s'ennuient pas, ensemble ils peuvent discuter.
L'autre fois Damia est restée au chaud sous le radiateur.
Leurs poils sont tout brillants.
Quand il manque deux poilus,
l'ambiance baisse,
leur absence est présente.
A trois, l'ambiance est meilleure,
le partage ne les remplace pas,
mais remplit un espace de vie.