Jeudi 10 novembre 2011 à 18:43

Le brouillard recouvre la plaine d'un épais tapis de gris,
le soleil n'arrive pas à percer ce manteau humide et glauque.
Les animaux et les gens se terrent dans leurs maisons,
la nature en habits d'automne renvoie un peu de lumière et de chaleur.
Un renard roux traverse la route sous les phares,
seule sa queue pointe vers le ciel.
La bruine tombe dans le crépuscule,
des halos se dessinent dans l'obscurité.
La maison vide au bout du chemin,
seule, isolée reste dans le silence.
Pas de bruits,d'exclamations,
elle respire sa tranquillité retrouvée.
Plus ses visites incessantes,
qui troublaient sa quiétude.
La nuit l'entoure, seul le halo d'un lampadaire,
jette une note colorée dans la nuit descendue.
Le moteur d'une voiture parviendra à peine à perturber ce silence...

Mardi 8 novembre 2011 à 13:05

J'ai de nouveau perdu un fer à l'antérieur droit.
IL n'y est resté que six semaines, 
une de plus que l'autre fois.
A  chaque fois, elle n'était pas satisfaite,
elle avait remarqué le bord du fer qui dépassait de mon pied.
Samedi, petite promenade au pas,
je marche sur les rebords herbeux.
Puis elle appelle l'autre maréchal ferrant
qui s'occupe aussi  la petite jument noire.
Il vient rapidement hier matin,
à l'heure,
voilà pourquoi je perds les fers...
J'ai tendance à être un peu cagneux,
(ce très léger défaut ne m'empêche pas de trotter ou de galoper).
Les fers mis sont trop longs,
je me marche dessus  avec effet de levier,
donc ils volent.
Il existe des  tailles intermédiaires et adaptées à chacun de nous.
Il va me mettre une taille plus petite que l'autre fois (double zéro).
Il me pare les pieds,
la paroi n'était pas égale, elle était plus haute à gauche qu'à droite.
Il me retaille la corne  avec précision,
mes pieds ont  rapetissé...
Une encoche spéciale en v sur la face avant des antérieurs pour faire reculer le fer.
L'arrière (l'éponge parait-il) du fer est recourbée pour éviter que je m'accroche.
Juste quelques temps pour m'adapter à mes nouvelles chaussures
et reparti pour de prochaines promenades. 
Comment reconnaitre les fers gauche-droite, antérieur et postérieur.
UN véritable cours de maréchalerie,
qu'elle a trouvé super intéressant.

 

Dimanche 6 novembre 2011 à 18:53

Comme c'est étrange,
je pensais avoir tout découvert sur les modes musicaux dans leur complexité.
Mais en rédigeant un chapitre qui se fait attendre,
je décèle à chaque paragraphe une autre nouveauté.
Chaque caractéristique des modes apporte des éléments intéressants,
qu'il ne faut surtout pas négliger.
Vive les références des livres en allemand sur la question.
Je trouve exactement mes cas de figure dans leurs particularités.
Mes combinaisons de clefs anciennes dévoilent plus d'importance que prévu.
Comme si tout était lié à ces clefs.
Mais pourquoi personne ou peu y font référence?
Un seul auteur de traité mentionne ce cas,
mais ma traduction, dont le sens est compris,- je pense-
demande à être vérifiée par sécurité.
Ahurissant l'ivresse de la découverte inattendue.
Les hypothèses qui paraissent insignifiantes, se révèlent en fait capitales.
On a l'impression d'apporter notre modeste part à cette question.
En connaissant la littérature sur la question,
je n'ai pas l'impression que cette hypothèse sur les combinaisons de clefs
soit élucidée ou étudiée en détails aussi bien en Allemagne qu'en Italie...
Une prochaine perspective peut être.

Vendredi 4 novembre 2011 à 22:06

Amarante vous présente Alpha et Oméga II.
Nous sommes tous les deux de la même marque,
il fait deux fois mes dimensions pour un poids plume,
il est tout noir.
Nous sommes déjà connectés en réseau,
pour établir des relations de documents intimes et partagés.
Un grand choix de musique est disponible chez Alpha et Oméga II.
Ses musiques préférées sont conservées chez Amarante,
qui joue un rôle de confident et de journal intime.
Déjà en utilisation intensice, je suis destiné à rester à la maison,
sauf dans certaines circonstances précises.
La totalité des fichiers a été transférée par disque dur ou clef usb,
mais les photos sont arrivées regrouper dans un seul dossier.
Je ne vous dis pas les classements à refaire et à trier.
Le plus important comporte huit cents photos de pages de manuscrits médiévaux.
Elle remet de l'ordre une par une en attendant de trouver  un système plus rapide.
Des suggestions sont les bienvenues!

Mardi 1er novembre 2011 à 15:30

Nous pensons avoir la maitrise du temps,
cette idée reste-t-elle réelle ou de l'ordre de l'idée!
Deux semaines se déroulent devant vos yeux,
comme des rubans qui flottent au vent.
Une semaine est passée avec le beau temps,
ponctuée de promenades à cheval.
Le temps se joue-t-il de nous?
Il accélère, il ralentit, mais il ne stagne pas.
Après une certaine pause,
comme si le temps était suspendu,
j'ai l'impression que le temps voire le tempo ou tactus s'accélère.
Que cette maitrise semble m'échapper de plus en plus.
Hallucination ou réalité dans un temps en attente, comme déformé.
Que le ruban du temps part comme un cheval qui s'emballe, que nul ne parvient à freiner.
Mentalement, je le retiens, je tente de le tenir dans les mains!
Mais il se précipite dans une spirale infernale,
seulement à cheval il semble se dilater pour profiter de l'instant présent.
Quelques instants éphémères paraissent se détendre et devenir réels.
L'accélération continue comme si le temps passait dans un espace différent,
tel un vaisseau spatial qui saute d'une planète à une autre,
suivant l'attraction différente de sa prochaine orbite.
L'heure de sa destination est-elle connue?
Avons-nous chacun de nous une perception différente du temps!

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