Mardi 6 décembre 2011 à 10:57

La tarentelle, danse italienne de la Renaissance,
évoquée pour se débarrasser de la tarentule,
grosse araignée inoffensive,
accusée d'agresser les femmes et les jeunes filles
et de leur conférer une forme de folie.
Danse vive et rapide,
sur une musique plutôt gaie et allègre.

L'araignée, comme une grande forme rouge
tisse sa toile pour attraper les gens candides voir naifs dans ses filets.
A chaque venue, elle essaie de la tisser de manière si serrée,
pour l'emprisonner sous prétexte d'aide.
La toile grandit au fur et à mesure.
Elle vient à tout bout de champ,
elle veut se rendre indispensable et se montrer partout.
Elle tisse sans arrêt jusqu'à étouffer sa proie.
Celle-ci ne se rend pas compte,
mais des obstacles imprévues se dressent sur sa route,
tout pour l'avertir,
la mettre en garde,
tout pour échapper à son prédateur l'araignée...
Le malaise subsiste,
la proie se rebiffe et comprend la réalité et le but de l'araignée
qui tente de gagner du terrrain.
Un éclair de conscience traverse la toile
et d'un grand coup de colère la déchire.
L'araignée rapetisse pour retrouver sa taille normale
et la rupture totale est engagée.
Elle ne gagnera pas,
elle ne pourra jamais recommencer.

Samedi 3 décembre 2011 à 19:15

Sur les conseils de Matteo, je vous raconte ma dernière mésaventure.
Je suis tellement gourmand, elle est venue jeudi quand je ne m'y attendais pas.
Elle nous a lâchées dans la carrière,
la barrière est démontée, je plongeais ma tête dans l'herbe voisine.
A force d'avancer, je me suis pris les deux antérieurs dans les fils de clôture,
elle me voit et ne sait quoi faire.
J'ai tellement l'habitude d'avoir les pieds dans la longe ou les rênes,
que je ne panique pas,
elle s'est inquiétée pour moi.
J'ai dû lever les pieds pour m'étirer,
les postérieurs étaient de l'autre côté de la barrière,
j'ai dû sauter, je suis un cheval, mais pas un adepte de saut.
Une fois, en sécurité dans le verger rempli de pommes tombées,
j'ai mangé l'herbe encore verte,
puis remis en liberté dans le paddock en herbe.

Ma congénère est restée avec moi dans le pré du bas,
elle est exclusive, je ne peux pas me rapprocher de ma cavalière,
elle me présente son postérieur.
Elle doit se sentir abandonnée par sa maitresse très prise,
elle vient qu'une fois par semaine.
Moi, j'ai de la chance, elle vient entre deux et trois fois par semaine.
Par gestes, la chipie ne doit pas nous déranger,
nous conversons tous les deux.
Elle accepte un moment,
puis nous partons tous les deux en promenade à la longe,
chacun d'un côté....
Nouvelle mode...

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