Dimanche 10 février 2019 à 18:24
J'étais une petite peluche péruvienne lilas, mes parents avaient des poils longs tous les deux. Mais la surprise fut que les miens sont restés courts avec une tête de péruvienne. Je suis venue dans cette famille où ma demi-soeur était déjà là, Naima péruvienne noire... mais très peureuse, encore maintenant. J'avais plus l'habitude des humains donc je n'étais pas farouche. J'ai connu Mélina, péruvienne tricolore, récupérée et Mouna, la rouquine, la favorite dont ils avaient sauvé la vie. Ma petite existence était très tranquille, bien entourée par les copains et copines. Nous vivons en liberté en allant dans le salon à notre guise. Je suis allée une fois chez le véto pour un abcès sous le cou mais j'avais bien récupéré. Puis des bains à cause de la teigne, mais la véto était douce, séché dans la couveuse. Enfin, une petite vie bien agréable. J'avais deux ans et des poussières, mon heure a sonné. J'ai quitté le monde pour devenir une étoile ce vendredi matin. Elle me tenait dans les bras jusqu'à la fin.
Jeudi 31 janvier 2019 à 21:28
Le redoux du week end dernier a permis des sorties variées. L'une dans la forêt qui nous mène aux prés d'été. De larges avenues dures permettent les allures rapides mais j'ai compris que ces chemins l'ennuyaient. Sur le chemin du retour, nous avons traversé la forêt en foulant les feuilles mortes. Beaucoup plus drôles. Le lendemain, j'ai senti qu'elles voulaient monter dans les hauteurs. Le sol trempé après la neige et la pluie ne nous a pas
Lundi 21 janvier 2019 à 20:21
Après la pluie qui inonde les chemins et les prés, la neige tant attendue est arrivée. Quelques flocons par ci par là, avec les températures de saison, le sol a gelé, durci, on dirait du ciment qui a fixé dans l'instant les traces de pas ou de roue. Tant que le sol est dur, je marche et je cherche les herbes rèches encore vertes, je teste les flaques gelées, je tente de boire, l'eau est froide mais j'aime bien. Mais avec la neige, je marche avec précaution, je teste le chemin avec la corne de mon sabot pied nu. Des traitrises se cachent sous le tapis blanc. J'avance à petits pas, prudemment, je fais très attention, Nous faisons un tour avec ma copine en profitant pour manger au passage, les herbes restantes. Un petit ruisseau bien vif nous incite à boire, mais notre instinct nous ralentit et nous ne prenons aucun risque. Le petit chemin est moins dangereux, des souches, des racines affleurent le sol. Des sapins miniatures poussent entre les troncs plus matures, le sol reste plus souple. AU retour, elle me remet la couverture, car les températures ont baissé, mon poil est fin et reste court. Mais franchement, je l'accepte et quand elle a fini je pousse un soupir...
Dimanche 13 janvier 2019 à 20:28
Vous vous rendez compte, à mon âge, je prends des cours... Ce matin, cours à deux humaines et deux quadrupèdes. La mono est sympa et parle beaucoup, nous avons le temps de faire une mini sieste sur place. D'abord des exercices de décontraction avec le mors à l'arrêt pour détendre l'avant main et l'encolure... Par ma race, j'avais tendance à lever la tête, maintenant j'apprécie de pouvoir étendre l'encolure, la tête en bas. Puis retour à des exercices au pas à main gauche et à main droite, avec des arrêts marqués avec les pieds et en se basant sur la respiration. Il fallait bien compliquer les choses aujourd'hui, je dois m'enrouler autour d'elle avec les postérieurs pour changer de direction. Pas bien compliqué. Ma copine avait plus de mal et elles ont travaillé à part pendant un petit moment. Puis un parcours avec des cônes, j'en ai déjà vu, mais là on devait faire des huit autour d'eux et former comme un trèfle à main gauche puis à main droite en liberté surtout garder la connexion. Pas bien difficile. La prochaine fois au trot!
J'apprends très vite et finalement c'est un exercice pour renforcer notre relation.
Comme il pleuvait au-dessus du manège, c'était bien. Les humains n'aiment pas se mouiller. Dommage.
Hier on est monté aux petites maisons au pas et dans la dernière cote, j'ai galopé et en quelques foulées, je rattrape ma copine. Nous avons croisé des cavaliers, du coup j'ai trottiné, elle n'aime pas ça et n'arrivait pas à me remettre au pas avec le bassin. La solution miracle, elle me met dans les fesses d'un autre cheval que je respecte. Elle m'envoyait la queue pour chasser les mouches, mais ce n'est pas la saison.Une fois calmée, je repasse devant pour rentrer dans la descente, le chemin était mouillé mais je contournais les flaques sauf pour boire quand l'eau me plaisait. Mais en bas, des grandes herbes encore vertes et dures sont très bonnes à manger. Enfin voilà!