En quatre jours, elle est venue trois fois.
Je suis super content,
de ne pas rester dans mon box.
J'aime bien la distraction.
La première fois, promenade dans les vignes,
un quad m'a surpris par l'arrière,
je voulais faire l'idiot,
mais je ne pouvais pas.
Dans un grand trot,
j'ai reçu un coup de pied de la jument,
m'avertissant que je ne dois pas la dépasser.
Mais j'ai des grands jambes,
enfin j'ai calé mon trot sur le sien.
La même après- midi,
une autre ballade avec la fille
je suis parti au galop en restant derrière l'autre.
Je n'ai pas oublié la leçon du matin...
Hier matin, tour du village au trot,
dans un grand vent,
je n'ai pas bronché.
J'ai plein de boue collante sous mes pieds,
je dérape sur les chemins lourds de terre détrempée,
je dois avancer,
le macadam parait plus confortable.
Les autres sont bien drainés,
permettent des allures plus vives.
Des rencontres courtoises avec d'autres cavaliers...
Puis un exercice que je n'oublierais pas,
je suis entrainé à descendre les côtes
en freinant avec les antérieurs...
J'ai dû m'appuyer sur mes antérieurs,
pour ne pas déraper,
tant la pente est raide.
A la moindre distraction,
l'un des pieds dérapait,
je suivait un peu l'autre
tout en choississant où mettre mes pieds.
J'ai eu plein de félicitations...
Ce matin, promenade avec la jument blanche,
sa propriétaire a trouvé que les rapports étaient
respectueux de part et d'autre.
Je connais les limites à respecter,
sinon elle me les rappelle.
Puis retour, un café partagé,
un petit tour au soleil,
entrecoupé de pauses vertes.
Dimanche 14 novembre 2010 à 16:29
Samedi 13 novembre 2010 à 16:51
Trouver un prétexte quelconque
pour faire une proposition.
Le beau temps,
la douceur de ce week -end de novembre,
maintenant que le vent est tombé.
Les nuages noirs annoncant la pluie
se sont éloignés,
chassés par des rafales de vent,
le ciel plus lumineux
laisse apparaitre la venue de la nuit.
Une idée s'élabore,
envoyée dans la soirée.
Des allusions codées,
seront-elles comprises?
Sinon un nouveau partage,
lors d'une prochaine connection,
pour éviter une attente latente!
Vendredi 12 novembre 2010 à 12:04
Dans un grand vent d'automne,
qui balaie les dernières feuilles accrochées aux arbres.
Je suis l'une des dernières roses d'un arbuste,
ayant refleuri pendant toute la belle saison.
J'ai été maintes fois admirée.
Les couleurs changeantes et successives tout au long de ma floraison
sont un régal pour les yeux.
Mais si le vent continue à souffler,
resterais-je et résisterais -je encore combien de temps?
qui balaie les dernières feuilles accrochées aux arbres.
Je suis l'une des dernières roses d'un arbuste,
ayant refleuri pendant toute la belle saison.
J'ai été maintes fois admirée.
Les couleurs changeantes et successives tout au long de ma floraison
sont un régal pour les yeux.
Mais si le vent continue à souffler,
resterais-je et résisterais -je encore combien de temps?
Mardi 9 novembre 2010 à 15:41
L'hiver arrive,
nos fourrures s'adaptent au climat à venir.
Les feuilles jonchent le sol.
Une ruade pour exprimer notre joie,
sur ce doux tapis glissant
et rejoindre au galop nos congénères
restés au fond de la clairière.
Nous restons dans notre enclos
et nous apprécions les visites.
Dimanche 7 novembre 2010 à 19:32
J'ai vraiment une chance incroyable.
Jeudi, promenade à la longe,
où j'alternais une attention soutenue
d' une relative désobéissance.
Mais, elle ne laisse pas impressionner.
Samedi matin,
nos deux nez les attendaient à travers l'unique fenêtre.
Promenade pour revoir les falabelas en fourrure d'hiver,
le poulain a revêtu un impressionnant manteau fourré
d'une très jolie couleur.
Pour localiser l'enclos,
l'une des deux se référait à un noyer dépourvu de feuilles,
l'autre à un rideau d'arbres.
De retour aux écuries,
une jument rousse attendait
une promenade accompagnée à cru.
Un arrêt dans la rivière pour se désaltérer
et un grand trot suivi de quelques foulées de galop dans un chemin herbeux.
Voici une photo qui ressemble à une peinture impressionniste:
Jeudi, promenade à la longe,
où j'alternais une attention soutenue
d' une relative désobéissance.
Mais, elle ne laisse pas impressionner.
Samedi matin,
nos deux nez les attendaient à travers l'unique fenêtre.
Promenade pour revoir les falabelas en fourrure d'hiver,
le poulain a revêtu un impressionnant manteau fourré
d'une très jolie couleur.
Pour localiser l'enclos,
l'une des deux se référait à un noyer dépourvu de feuilles,
l'autre à un rideau d'arbres.
De retour aux écuries,
une jument rousse attendait
une promenade accompagnée à cru.
Un arrêt dans la rivière pour se désaltérer
et un grand trot suivi de quelques foulées de galop dans un chemin herbeux.
Voici une photo qui ressemble à une peinture impressionniste: