Arc en ciel,
Soleil irisé,
source originelle,
éclabousse la vasque opalescente
en mille goutelettes légères.
Murmure lointain,
souterrain,
ruisselle, interpelle,
sous le fouillis des brouissailles gelées
Jaillissante, transparente
désaltère de ton eau limpide
le promeneur égaré,
l'animal assoiffé
Des richesses surgissent
de ton chant merveilleux,
l'essence de la vie
pour toujours
à l'infini.
Une ombre surgit
attirée par le murmure incessant
de cette source opalescente
Irisée de lumière
Feu d'artifice
d'arc en ciel liquide.
Samedi 2 mars 2013 à 23:06
Jeudi 21 février 2013 à 15:04
En quelques jours, la situation s'est retournée,
le dégel amorcé s'est brutalement résolu en début de semaine.
A la suite d'un appel, le conciliabule est enfin arrivé.
Autour d'une table dans les profondeurs d'une cave,
l'exposition personnelle des quatre interlocuteurs s'est déroulée avec courtoisie.
Après l'évocation des "griefs" de chacun et l'intervention du patriarche
qui ne s'est pas gêné de demander,
pourquoi rien n'a été fait avant
et qu'il a fallu que je demande son intervention.
L'un des protagonistes n'a plus rien répliqué et ne savait plus quoi dire.
Il reconnait par ailleurs la qualité de mes recherches et l'investissement,
seule remarque positive à mon égard.
La nouvelle tête a des solutions pour résoudre les problèmes.
Il préfère des recherches riches et inventives, malgré des difficultés rédactionnelles,
plutôt que l'inverse, n'avoir rien à dire d'intéressant.
il parait très ouvert et semble avoir une expérience pour la direction de différents travaux que l'autre n'a pas.
Quand il ne sait pas, il n'hésite pas à le dire,
tandis que l'autre reste dans le flou pour ne pas avouer son ignorance.
La demande de l'évaluation de mon travail sera faite dans les prochaines semaines,
avec des conseils précis sur la réalisation des chapitres ou des différents paragraphes.
La solution envisagée consiste en une codirection pour éviter les débordements,
les blocages de certain, sous l'oeil attentif du patriarche.
Ils m'ont demandé mon avis et j'ai accepté.
Il ne reste plus qu'à résoudre les problèmes administratifs où mon cas est bien connu.
Dimanche 10 février 2013 à 21:40
les semaines passent et les mois s'accumulent.
Depuis juin, où j'ai remis en question ses compétences,
je me suis adressée à la hiérarchie,
situation qu'il n'accepte pas.
Il essaie toujours de me bloquer.
Une solution est envisageable,
un autre personnage bien plus souriant est prêt à superviser mes travaux.
Il a d'autres recherches à diriger.
L'autre n'en a pas,
s'il me perd, je l'espère, il n'a plus personne,
sa réputation est mise en doute.
IL pense que ne pas répondre est une solution.
Depuis le début, je pense qu'il ne sait pas encadrer des travaux,
il n'a jamais rien évalué et se réfugie derrière son domaine
et ne se gêne pas pour dévaloriser mes trouvailles.
Malgré sa résistance passive,
mon étude sur un sujet difficile semble présenter un réel intérêt,
sans me congratuler.
Une connaissance étrangère, ultra compétente,
est en train de lire en profondeur et d'apporter des annotations
et de corriger sans hésiter mes erreurs en latin et en allemand.
Ses annotations me rassurent sur la qualité du travail,
elle ne semble pas trouver pour l'instant de gros défauts.
Je suis en train d'apporter des retouches par rapport à ses remarques.
Voilà une nouvelle à apporter à qui de droit,
très inquiet et très déstabilisé
quand il a réalisé la gravité de la situation.
Mais quand le dégel sera amorcé et le blocage désamorcé,
amusant d'imaginer leurs têtes à la lecture du texte remanié.
Grâce à ses corrections,
je me suis replongée dans le travail
et repris le cours de la rédaction
et n'empêche pas de temps à autre la recherche de manuscrits.
Mercredi 30 janvier 2013 à 21:51
Mes dents fonctionnent bien,
je mange de tout et même je savoure le foin.
Je délaisse mes carottes pour croquer le reste.
Mais peine perdue, elle voulait m'emmener chez le veto.
Elle est obstinée, c'est connu.
Lundi soir, elle me met dans le panier sous une serviette rose.
J'adore me camoufler dessous,
je ne bouge pas pendant le transport et l'attente.
Quand elle me sort de la caisse,
je vois la veto et je lui tourne ostensiblement le dos.
Elle me remet en face,
elle examine mes dents,
elles sont bien alignées,
leur usure est égale des deux côtés.
Je suis dispensée d'un limage dentaire.
Elle veut vérifier dans un mois ou six semaines.
Moi, je sais quand je vais bien,
il faudrait qu'elle m"écoute un peu plus.
Dites-lui...
Merci d'avance...
Samedi 26 janvier 2013 à 18:34
la lumière se prolonge dans cette couleur immaculée.
Les arbres se détachent dans le ciel dégagé.
La voiture roule en admirant le paysage environnant.
La montagne projette son ombre,
mais n'influe pas sur la luminonisté vespérale.
Un apaisement se détache,
de cette nature au ralenti.
Le ruisseau coule dans son lit tranquillement.
Quelques oiseaux traversent en pépiant d'un arbustre à l'autre
pour délivrer un message au passant attentif.
Cette atmosphère se propage sur l'humain
qui sait la regarder et s'en empreigner.
Elle favorise les communications aisément.
La grandeur de la nature se ressent partout
pour ceux qui savent en jouir...