Je suis le plus jeune de la tribu des poilus,
je m'adapte à ma nouvelle famille.
J'ai toujours un peu peur des humains à grandes jambes.
Si vous voyez comment ils essaient de m'apprivoiser,
avec une feuille d'endive ou une rondelle de carotte.
Mais je rentre dans la maison,
puis je la mange après.
De temps à autre, je l'accepte de leur main.
Quand je suis seul avec les copains,
je monte sur la maison,
puis nous discutons.
Une peluche grise à longs poils très sympa,
toujours prête à échanger des nouvelles avec moi.
Quand ils sont appelés, ils répondent à leurs noms!
Ils ont confiance en eux!
Viennent sur leurs pieds!
L'autre jour,
je me suis échappé de ma caisse,
promené dans le salon
rencontré les copains,
et établi des contacs fort agréables.
Elle m' a attrappé pour me brosser
et surveiller mes fils.
Je me suis tellement tortillé,
que je suis tombé par terre,
les incisives supérieures ont pris l'impact.
Elle contrôle tous les jours mes dents,
elles ne bougeaient pas pendant deux jours.
Ce week end, elles commencaient à se mettre de travers,
elle décida de m'emmener chez le véto.
Hier soir, j'ai fait sa connaissance,
elle a décidé de me les couper
pour éviter qu'elles rentrent dans les gencives.
Je me débrouille pour attrapper
les aliments secs avec mes autres dents.
Elle doit surveiller que mes incisives inférieures ne poussent pas trop.
Je ne peux pas ronger ma maison,
mais je mange le foin.
Je vais retrouver mes dents d'ici six semaines à deux mois.
Vive la repousse dentaire !
alyane
Au gré de mon inspiration!
Mardi 15 juin 2010 à 11:26
Dimanche 13 juin 2010 à 10:32
Le concert est passé,
public peu nombreux
mais très chaleureux,
malgré toute la diffusion.
La répétition générale a permis de voir
les points faibles de l'organisation,
les partitions en désordre,
les copies mal rangées,
les problèmes d'accord,
des petites flûtes,
dans la chaleur.
L'attente entre les morceaux,
longue pour les petits,
l'inattention,
la fatigue,
la déconcentration
entrainent des situations cocasses.
Mais les pièges furent déjouées lors du concert,
Grâce à l'acoustique,
le plaisir de jouer,
d'entendre les autres voix,
une autre vision auditive,
des personnalités qui se révèlent.
La stabilité de certains,
la sureté, la régularité,
la vélocité en puissance,
qui ne demandent qu'à s'affirmer.
Les pièces à plusieurs voix
demandent davantage de précision,
plus délicat finalement que prévu.
Le plaisir du groupe,
la cohésion de l'ensemble
surprennent les spectateurs,
malgré la différence d'âge entre les extrêmes.
Chacun a ses qualités et ses faiblesses.
Heureusement, la disponibilité de certains
permet l'accès à des pièces de grande envergure,
en écho alternatif puis ensemble.
Un maximum d'effets pour peu de difficultés
comble les disparités de niveaux.
Tour à tour soliste ou accompagnateur,
le plaisir est sans cesse renouvelé,
évite la monotonie,
efface les différences et les tracas singuliers,
comme ces roses qui s'épanouissent autrement
en partant du même pied.
public peu nombreux
mais très chaleureux,
malgré toute la diffusion.
La répétition générale a permis de voir
les points faibles de l'organisation,
les partitions en désordre,
les copies mal rangées,
les problèmes d'accord,
des petites flûtes,
dans la chaleur.
L'attente entre les morceaux,
longue pour les petits,
l'inattention,
la fatigue,
la déconcentration
entrainent des situations cocasses.
Mais les pièges furent déjouées lors du concert,
Grâce à l'acoustique,
le plaisir de jouer,
d'entendre les autres voix,
une autre vision auditive,
des personnalités qui se révèlent.
La stabilité de certains,
la sureté, la régularité,
la vélocité en puissance,
qui ne demandent qu'à s'affirmer.
Les pièces à plusieurs voix
demandent davantage de précision,
plus délicat finalement que prévu.
Le plaisir du groupe,
la cohésion de l'ensemble
surprennent les spectateurs,
malgré la différence d'âge entre les extrêmes.
Chacun a ses qualités et ses faiblesses.
Heureusement, la disponibilité de certains
permet l'accès à des pièces de grande envergure,
en écho alternatif puis ensemble.
Un maximum d'effets pour peu de difficultés
comble les disparités de niveaux.
Tour à tour soliste ou accompagnateur,
le plaisir est sans cesse renouvelé,
évite la monotonie,
efface les différences et les tracas singuliers,
comme ces roses qui s'épanouissent autrement
en partant du même pied.
Jeudi 10 juin 2010 à 13:50
Dès le matin, l'annonce d'orages était prévue,
mais le soleil brillait,
un petit vent rafraichissait l'atmosphère,
sous les arbres, déjeuner était agréable.
Vers le soir, le temps s'est couvert,
la nuit est arrivée vers 20h.
Les éclairs zébraient le ciel,
le vent s'est levé.
J'ai pris la route,
déjà mouillée avant de regagner la voiture,
la buée a envahit les vitres.
Le ventilateur pénait à dégager la voiture.
La pluie tombait drue, sans arrêt,
des rafales de vent nous bousculaient,
des éclairs ininterrompus,
l'eau déferlait sur la route.
La buée continuait d'envahir l'habitacle,
Les essuies-glaces repoussaient à peine la pluie,
la visibilité se réduisait.
Les camions roulaient à vive allure sur la voie de gauche,
rajoutant encore des trombes d'eau sur le parebrise,
que la vue se brouillait davantage.
Les phares perçaient mal ce rideau mouvant,
les délimitations oscillaient sous l'orage,
leurs contours flous,
servaient de traces légères pour guider la voiture.
Le temps n'en finissait pas,
vitesse réduite,
vision limitée aux phares de l'auto précédente.
Le freinage risquait
les pneux adhéraient difficilement au bitume.
Le tonnerre ne s'entendait pas,
dans le vacarme de la pluie.
L'orage me suivait,
remontant du sud au nord.
Le paysage gris, devint méconnaissable,
le temps se dilatait,
la fin du monde était probable.
Soudain, le ciel s'ouvrit pour laisser paraitre le coucher du soleil.
Dimanche 6 juin 2010 à 10:07
Des sorties régulières,
bonnes pour le moral,
même si le pré,
est agréable.
Leur durée s'allonge,
partis tôt
pour profiter de la fraicheur relative
et des chemins ombrés.
Sortir à trois,
encore mieux,
plus fort on est.
Sauf quand la peur vous accapare,
pour une remorque bâchée libre,
qui claque au vent.
Notre réaction, la fuite en contrebas de la route,
mais bien tenu par les rênes,
sa voix intervient pour me calmer.
La fulgurance de son réaction m'épate.
Comprenant nos craintes,
nous laisse paturer pour retrouver
notre calme.
Nos coeurs battent la chamade,
mettent quelques temps à s'apaiser.
Quand l'envie de manger est la plus forte,
leur vigilance se relâche un peu.
Mais nous restons sur nos gardes,
à l'affut du retour d'un tel bruit.
Sur les chemins, on tente le trot,
j'aime bien faire l'idiot,
baisser la tête pour un petit saut,
mais je n'y arrive pas.
Dans la forêt, à l'abri de la chaleur,
le galop nous est demandé,
en montant,
bien encadré par les juments,
on part.
Le sol est parsemé de cailloux,
je glisse avec mes fers usagés.
Le sol s'adoucit, on repart
entre les branches bien vertes et bien fraiches.
Retour par le village,
pour retrouver notre champ au bord la forêt.
bonnes pour le moral,
même si le pré,
est agréable.
Leur durée s'allonge,
partis tôt
pour profiter de la fraicheur relative
et des chemins ombrés.
Sortir à trois,
encore mieux,
plus fort on est.
Sauf quand la peur vous accapare,
pour une remorque bâchée libre,
qui claque au vent.
Notre réaction, la fuite en contrebas de la route,
mais bien tenu par les rênes,
sa voix intervient pour me calmer.
La fulgurance de son réaction m'épate.
Comprenant nos craintes,
nous laisse paturer pour retrouver
notre calme.
Nos coeurs battent la chamade,
mettent quelques temps à s'apaiser.
Quand l'envie de manger est la plus forte,
leur vigilance se relâche un peu.
Mais nous restons sur nos gardes,
à l'affut du retour d'un tel bruit.
Sur les chemins, on tente le trot,
j'aime bien faire l'idiot,
baisser la tête pour un petit saut,
mais je n'y arrive pas.
Dans la forêt, à l'abri de la chaleur,
le galop nous est demandé,
en montant,
bien encadré par les juments,
on part.
Le sol est parsemé de cailloux,
je glisse avec mes fers usagés.
Le sol s'adoucit, on repart
entre les branches bien vertes et bien fraiches.
Retour par le village,
pour retrouver notre champ au bord la forêt.
Jeudi 3 juin 2010 à 9:12
Les préparatifs s'accélèrent,
les affiches imprimées,
la photo du groupe rend bien.
La présentation du programme finie.
Les journaux sont prévenus,
Diffusion à la radio,
invitation personnelle par mail,
contacts particuliers avec certains journalistes,
Visite de l'église,
ce matin pour étudier l' acoustique et les lieux.
Répétitions intensives, éparpillées sur la semaine,
en fonction des disponibilités de chacun.
Organiser une répétition générale,
avec un public de quelques personnes,
pour une simulation.
Trouver des renseignements sur chaque compositeur,
surtout sur l'illustre inconnu,
pour dire quelques mots.
Seule la référence d'un manuscrit
fournit quelques indications,
un bon prétexte pour un appel.
Les morceaux connus et bien travaillés
résistent à l'usure du temps.
La situation s'est débloquée en quelques heures,
pour monter ce concert avec l'accord de tous,
nous avions piétiné pendant de longues semaines.
Comme c'est curieux!
