Dès le matin, l'annonce d'orages était prévue,
mais le soleil brillait,
un petit vent rafraichissait l'atmosphère,
sous les arbres, déjeuner était agréable.
Vers le soir, le temps s'est couvert,
la nuit est arrivée vers 20h.
Les éclairs zébraient le ciel,
le vent s'est levé.
J'ai pris la route,
déjà mouillée avant de regagner la voiture,
la buée a envahit les vitres.
Le ventilateur pénait à dégager la voiture.
La pluie tombait drue, sans arrêt,
des rafales de vent nous bousculaient,
des éclairs ininterrompus,
l'eau déferlait sur la route.
La buée continuait d'envahir l'habitacle,
Les essuies-glaces repoussaient à peine la pluie,
la visibilité se réduisait.
Les camions roulaient à vive allure sur la voie de gauche,
rajoutant encore des trombes d'eau sur le parebrise,
que la vue se brouillait davantage.
Les phares perçaient mal ce rideau mouvant,
les délimitations oscillaient sous l'orage,
leurs contours flous,
servaient de traces légères pour guider la voiture.
Le temps n'en finissait pas,
vitesse réduite,
vision limitée aux phares de l'auto précédente.
Le freinage risquait
les pneux adhéraient difficilement au bitume.
Le tonnerre ne s'entendait pas,
dans le vacarme de la pluie.
L'orage me suivait,
remontant du sud au nord.
Le paysage gris, devint méconnaissable,
le temps se dilatait,
la fin du monde était probable.
Soudain, le ciel s'ouvrit pour laisser paraitre le coucher du soleil.
