Il est étrange de penser que des affaires apparemment en déclin,
sont en sommeil sur une certaine période,
le temps de trouver des sauveteurs,
tout le monde les remercie alors, de leurs bienfaits.
Des manifestations jumelles se produisent
avec une étrange synchronicité.
Des idées surgissent sans arrêt,
des notes s'ajoutent régulièrement,
des nouvelles ponctuent la journée...
Une certaine forme de vie reprend,
par épisode...
Lundi 11 octobre 2010 à 11:37
Dimanche 10 octobre 2010 à 18:16
Je me suis promené tout seul avec elle,
les copines sont sorties de leur côté.
Elle m'a brossé et sellé.
Puis nous partons,
j'appelle mes copains,
ils me répondent,
inquiet, elle m'oblige à continuer.
Des promeneurs avec un verre cherchent leur chemin,
comme certains se sont égarés,
ils balisent le sol avec des rubans blancs.
Je dois les traverser pour pousuivre,
pour le premier elle me guide en se mettant devant moi,
puis pour les suivants,
je lui montre que je sais comment les passer,
je les emjambe sans hésitation.
Dès que je vois des copains, je les appelle,
ils me répondent mais je ne les connais pas trop.
Quelques bons moments,
j'ai le droit de manger de l'herbe,
je lui réclame une friandise
je les ai tirées de son coffre,
répandues sur le sol,
elles ont regagné sa sacoche,
je trouve que je les mérite.
J'ai plein de bonne volonté.
Je me tortille pour en avoir une,
elle cède, mais son doigt ne s'est pas retirée assez tôt,
elle est surprise.
J'en redemande par la suite,
je fais attention d'utiliser ma langue et mes lèvres pour l'attraper.
Je tente un mouvement de jambe pour renforcer ma demande,
elle apprécie le geste...
Je suis un gros malin,
je rencontre des poneys mignons.
Je trotte,
quand je vois des gens,
je dois repasser au pas,
ou m'arrêter.
Je m'exécute,
les promeneurs trouvent que je suis bien élevé,
elle me parle tout le temps.
Je suis content d'être sorti,
un changement dans notre vie.
Samedi 9 octobre 2010 à 15:25
Brouillard dans la forêt automnale,
les feuilles ruisselent sous la rosée matinale,
les sangliers ont labouré nos prés,
dans certaines parties.
Une voix m'appelle,
je réponds en descendant vers la sortie du pré,
où elle m'attend.
Ma copine ne répond pas à son nom,
on doit la chercher.
Je la suis,
elle me brosse, me cure les pieds,
je ne bouge pas,
sans m'attacher,
je renifle la voiture en détails.
Leur café, quelle horreur,
j'attrappe en gant en plastique,
qu'elle me retire...
Elle me selle,
elle monte,
je ne bouge plus,
une vraie statue.
Départ dans la bruine,
sous les feuilles assorties à ma robe,
je suis à la mode d'automne.
Les raisins sont récoltés,
à la main ou avec une machine.
Des voix sortent des feuilles,
Des hottes en plastique
ponctuent les vignes,
je les renifle,
mais il n'y a rien dedans,
des enfants dans un tracteur,
m'observent.
Une virée au trot pour se réchauffer,
dès que nos muscles sont dérouillés.
Les chemins se succèdent vive allure,
sous la bruine.
Elles ont mis des chapeaux pour se protéger
de l'humidité ambiante
ou pour jouer au fantôme.
La brume ne se lève pas,
quelques rayons de soleil tentent de percer,
sans succès.
Une rencontre avec des compagnons,
tente une discussion avec nous,
quelques vibrations
émergent de mes poumons,
mais je n'ai rien raconter...
Juste, l'autre jour,
elle me cherche
et nous subissons une attaque de marrons.
Surpris, je m'arrête pour comprendre,
des gangues vertes piquantes nous envahissent de tous les côtés.
Elle profite de mon attention,
pour "attends, ne bouge pas",
avec la longe tendue,
puis elle me dit "viens".
A plusieurs reprises,
elle retente l'exercice
où je réussis.
En fait, elle observe la position de mon corps,
pour savoir si je suis en aplomb,
ou si je tente un mouvement.
Retour toujours sous la bruine,
au pré,
une prochaine connexion est prévue...
les feuilles ruisselent sous la rosée matinale,
les sangliers ont labouré nos prés,
dans certaines parties.
Une voix m'appelle,
je réponds en descendant vers la sortie du pré,
où elle m'attend.
Ma copine ne répond pas à son nom,
on doit la chercher.
Je la suis,
elle me brosse, me cure les pieds,
je ne bouge pas,
sans m'attacher,
je renifle la voiture en détails.
Leur café, quelle horreur,
j'attrappe en gant en plastique,
qu'elle me retire...
Elle me selle,
elle monte,
je ne bouge plus,
une vraie statue.
Départ dans la bruine,
sous les feuilles assorties à ma robe,
je suis à la mode d'automne.
Les raisins sont récoltés,
à la main ou avec une machine.
Des voix sortent des feuilles,
Des hottes en plastique
ponctuent les vignes,
je les renifle,
mais il n'y a rien dedans,
des enfants dans un tracteur,
m'observent.
Une virée au trot pour se réchauffer,
dès que nos muscles sont dérouillés.
Les chemins se succèdent vive allure,
sous la bruine.
Elles ont mis des chapeaux pour se protéger
de l'humidité ambiante
ou pour jouer au fantôme.
La brume ne se lève pas,
quelques rayons de soleil tentent de percer,
sans succès.
Une rencontre avec des compagnons,
tente une discussion avec nous,
quelques vibrations
émergent de mes poumons,
mais je n'ai rien raconter...
Juste, l'autre jour,
elle me cherche
et nous subissons une attaque de marrons.
Surpris, je m'arrête pour comprendre,
des gangues vertes piquantes nous envahissent de tous les côtés.
Elle profite de mon attention,
pour "attends, ne bouge pas",
avec la longe tendue,
puis elle me dit "viens".
A plusieurs reprises,
elle retente l'exercice
où je réussis.
En fait, elle observe la position de mon corps,
pour savoir si je suis en aplomb,
ou si je tente un mouvement.
Retour toujours sous la bruine,
au pré,
une prochaine connexion est prévue...
Vendredi 8 octobre 2010 à 11:26
Une étrange lumière envahit le paysage automnal.
Le soleil matinal s'est laissé prendre par le brouillard remontant de la plaine.
Il envahit tout.
Le soir venu,
le soleil tente une percée,
d'où cette étrange lumière
entre le brouillard et les nuages s'accrochant à la montagne.
Comme si le ciel s'ouvre en deux....
Lundi 4 octobre 2010 à 18:23
Magnifique journée,
le soleil perce la brume montante,
le feuillage roussit...
Superbe promenade en perspective,
nous partons faire le tour du village voisin,
les pommes sont bonnes à manger,
l'herbe bien verte, humide de rosée...
Des parcours au trot,
dans les chemins doux sous nos pieds,
des raisins bien mûrs,
mais les humains les mangent,
je sens des odeurs rajoutées,
je m'en désintéresse...
Retour rapide...
Elle laisse m'orienter,
je sais,
je prendrais le chemin le plus court,
à son avis...
Puis nous croisons deux chevaux montés,
ils vont boire à la rivière,
mais dans la descente vers le lit,
la selle de l'un d'eux cède
et plouf...
les deux cavalières prennent un bain tout habillées,
le dos juste est trempé,
le soleil les réchauffe,
très surprises par leur aventure.
On leur prête une serviette,
et remises de leurs émotions,
resanglent et repartent ...
Une idée,
mais je ne suis pas très amateur de tremper les pieds dans la rivière...
le soleil perce la brume montante,
le feuillage roussit...
Superbe promenade en perspective,
nous partons faire le tour du village voisin,
les pommes sont bonnes à manger,
l'herbe bien verte, humide de rosée...
Des parcours au trot,
dans les chemins doux sous nos pieds,
des raisins bien mûrs,
mais les humains les mangent,
je sens des odeurs rajoutées,
je m'en désintéresse...
Retour rapide...
Elle laisse m'orienter,
je sais,
je prendrais le chemin le plus court,
à son avis...
Puis nous croisons deux chevaux montés,
ils vont boire à la rivière,
mais dans la descente vers le lit,
la selle de l'un d'eux cède
et plouf...
les deux cavalières prennent un bain tout habillées,
le dos juste est trempé,
le soleil les réchauffe,
très surprises par leur aventure.
On leur prête une serviette,
et remises de leurs émotions,
resanglent et repartent ...
Une idée,
mais je ne suis pas très amateur de tremper les pieds dans la rivière...