Mercredi 20 avril 2011 à 9:10
prêts à partir avec un chargement
de rhubarbe dans les sacoches.
Petite marche digestive pour tous
et montée raide le long d'un troupeau de vaches.
Les veaux se prennent d'amitié pour nous
et suivent le long du champ.
Vision des ruines d'une chapelle médiévale,
parmi les arbres verts.
Un chemin de rêve parallèle à la forêt,
bien large pour marcher à deux,
dur sous nos sabots
à l'abri du soleil
et admirer la richesse du sous - bois.
Quelques rencontres éparses,
au bout d'un moment,
la forêt nous appartient.
Quelques mouvements dans le tapis végétal,
mais personne ne pointe son nez.
Par contre des troncs étendus sur le sol,
tentent de nous barrer le chemin.
Souvenir d'une "agression" manqué,
le printemps dernier,
une hésitation, un temps d'arrêt,
nous poursuivons.
Après la forêt,
des congénères nous saluent amicalement,
descente à travers les champs et les vignes
pour retrouver un chemin quelconque.
Je dois freiner fortement des antérieurs,
le sol inégal, imprévisible
avec ses pièges cachés par l'herbe...
J'ai de l'entrainement.
Un bâtiment abandonné
rappelle des souvenirs,
le chemin se dessine sous nos sabots.
Raccord avec un autre passage
qui roule sous les fers.
Vive les fers à l'avant!
Traversée d'une route
en diagonale.
Petit trot dans cette agréable allée.
Pause au thé vert,
et nous la tête dans l'herbe!
Pour finir elles descendent
et marchent à nos côtés.
En sueur,
le sable sèche les épais poils noirs
de ma copine,
je me contente de mâcher l'herbe
autour des voitures.
Ration supplémenaire
pour compenser nos glorieux efforts.
Ravies de leur journée,
elles envisagent de recommencer.
POur une prochaine aventure équestre!
Dimanche 17 avril 2011 à 21:14
un petit vent pour nous rafraichir,
et de l'herbe verte et tendre à volonté.
Le bonheur pour un cheval!
Matteo me laisse lui dicter notre journée!
Au programme,
une balade pour la journée
et non juste une entre le petit déjeuner et le déjeuner.
Celui-ci était prévu chez l'une d'entre elles!
PAs de pique - nique, ni de boisson,
sauf un café pour la mi-route et un thé au retour!
Des sacoches prêtées en cuir noir,
assorties à la selle et au tapis,
utiles pour la termos.
Départ tranquille, à pied
avant de ressangler.
LE chemin le plus court,
une diagonale pour monter
à l'assaut de la colline piémontaise.
Petit trot,
des fleurs dans une jarre,
un gros écart et un galop,
mais elle me calme aussitôt!
Puis traversée du village,
arrêt,
la selle a glissé,
remettre le tapis
dans les contresanglons,
les sacoches ne bougent pas.
Le café est fort apprécié,
mais moi je n'aime pas.
Attaque de la montée,
oh des pierres assemblées,
je dois passer.
Un ball trapp,
mais ce bruit ne m'effraie pas.
Les chemins parcourus,
entrecroisés,
que nous ne connaissons pas.
J'enregistre les images dans ma tête
et dans ma mémoire.
Mes yeux se régalent
de ces belles étendues vertes
et de cette forêt
semblable à un océan de verdure.
MAis le chemin monte,
une pause verte,
dommage elle est si tentante.
Traversons la route dans un tournant,
puis accès au village,
le compteur de contrôle kilométrique
ne s'allume pas à notre passage.
Notre pause approche,
le jardin est sous nos yeux.
La barrière est fermée,
lâchés en liberté dans le jardin,
le rêve,
plus de selle, de mors...
Pas d'attache,
le paradis pour chevaux.
La menthe, le plantain et le pissenlit
ont un goût savoureux
sous l'appareil de Jacobson,
(centrale de contrôle de l'odorat chez le cheval).
Les feuilles de rosier sont aussi très odorantes
sous nos naseaux sensibles.
Elles s'installent dehors pour déjeuner,
ma copine va voir leur repas.
En fait, elles nous surveillent également!
Quand nous coupons l'herbe avec nos dents,
celle-ci provoque un bruit de déchirure,
les poilus dont MAtteo, Yasmine et les autres
l'entendent
et manifestent leur intérêt pour notre pique - nique personnel!
La curiosité est valable pour tous!
Notre retour,
je raconterais la suite bientôt!
Vendredi 15 avril 2011 à 8:53
Matteo prend toujours la plume,
mais aujourd'hui, c'est moi,
Yasmine, petite peluche grise.
J'avais mal au ventre,
petit tour chez le veto.
Pendant quelques semaines,
tout va bien,
mes dents sont à surveiller.
Je ne mange pas trop à nouveau.
Je reste chez le veto pendant trois jours.
Elle me lime les molaires
qui ont poussé irrégulièrement.
Je rentre à la maison,
je boude.
Osée m'oublier chez le veto,
Quelle honte!
Ils ne m'ont pas oublié,
mais la veto n'a pu s'occuper de moi
que le troisième jour,
elle a profité de ce temps
pour m'observer.
Je rentre,
je suis calinée,
je mange un peu de foin,
mais renforcée par un mélange spécial
pour poilus.
Retour chez le veto,
pour une piqûre,
qui me fait du bien.
Mais enfin,
elle s'occupe du chien
et moi, alors,
j'ai besoin d'elle!
Ne vous inquiétez pas,
nous ne sommes pas seuls,
on s'occupe de nous.
Mais, elle me manque,
j'aime quand elle me câline,
qu'elle me porte dans ses bras.
Je reste sur son bras sans bouger,
je vois la distance
qui me sépare du sol.
Je mange, mais
nous donner la bouillie à la seringue,
est tout un art à maitriser.
Pourtant, d'habitude,
nous recevons souvent des vitamines ainsi.
Enfin, avoir de la patience,
nous ressentons le stress des gens.
Depuis dimanche dernier,
je me manifeste,
l'herbe pousse dans le jardin,
elle est trop savoureuse.
Elle est rentrée,
elle m'a manqué,
la veto le pense aussi.
Mes dents sont bien alignées,
je croque à nouveau les graines.
Cuic cuiuc,
la vie est belle!
Mardi 12 avril 2011 à 11:14
Des naissances inattendues sont venues début mars.
Huit petits chiots, sept noirs et un doré.
Mangeant avec appétit le lait maternel.
Depuis quinze jours,
ils ont quitté le club house,
pour vivre à côté des chevaux.
Des balles de foin,
servent de cachettes et de terrains de jeux.
Voraces, ils dévorent leur pâté
et s'écroulent épuisés par l'effort fourni.
Ils sont bien ronds
et feraient craquer les gens,
surtout le petit doré.
Il me rappelle le labrador
que j'avais auparavant,
malin, sympa avec les enfants et les bébés chats,
mais fugueur et bavard comme pas deux.
Il trouait les chaussettes,
dévorait les chaussons,
déterrait les fleurs repiquées.
Dérangeait les belles ordonnances prévues,
ce qui ne convient pas à tout le monde...
Mais un bébé chien demande du temps
pour qu'on s'occupe de lui, le dresser,
le promener...
Tellement craquants, qu'ils ont déjà des maitres potentiels.
Dimanche 10 avril 2011 à 18:34
un chien se retrouve seul,
elle s'est confiée à Matteo
pour les retranscrire sur le blog.
Un labrador doré(e),
ne se plaint pas de ses vacances!
Une nouvelle maitresse,
quelques nouvelles règles!
Impensable de toucher à l'assiette du chat,
n'a plus jamais tenté de recommencer.
Par contre des promenades tous les matins,
dans les vignes sous le soleil printannier.
Des photos de moi, en pleine action,
Le comble, elle me compare à un cheval,
qui obéit mieux que moi en plus!
Quelle honte, il ne mange que de l'herbe,
moi je joue au bâton et je le rapporte.
Je m'amuse toute seule et lui il fait quoi?
Il obéit à son nom et il la suit.
J'aimerais bien le voir.
Je tire en avant, lui pas,
c'est vrai, un petit défaut,
mais je la déséquilibre très peu,
quand je tire...
Je m'élance pour montrer ma joie
et mon enthousiaste...
Plus le droit de manifester!
Lui aussi manifeste, parait-il!
Des promenades de plus en plus longues,
pleines d'allant et d'énergie au début,
mais le retour, je souffle
et lui alors!
Nous rentrons doucement,
elle me ménage...
Des photos de moi,
d'autres pour illustrer le blog...
La semaine prochaine,
petite randonnée de quatre heures pour lui,
j'aimerais voir dans quel état,
il sera!
Matteo vous le dira!
Par contre, la nuit,
je dors à l'étage.
Demander de sortir à une heure du matin
dans la douceur printanière,
la chouette qui ullule dans les grands arbres du parc.
Le rayon de lune ascendant
dans le ciel étoilé.
Les senteurs nocturnes...
Trois heures plus tard,
j'ai recommencé,
mais : "vas te coucher",
j'ai obtempéré à cet ordre,
mais je devais trouver une autre solution.
Mais j'aime la compagnie,
j'ai rusé...
Une première incursion au lever du jour,
une petite salutation avec mon nez pour des câlins
et tester l'humeur.
Pas de réaction!
Je me suis introduite au cours de la nuit,
pour refaire une tentative.
RIen.
La dernière nuit,
une fois la lumière éteinte,
je suis rentrée
et tirer le couvre lit
pour dormir à ses pieds sur le plancher.
J'ai gagné...
J'ai un avantage sur le cheval,
je reste proche de mes maitres habituels ou temporaires
et je partage davantage leur vie...