Samedi 18 juin 2011 à 17:29

Un étrange rêve m'a réveillé ce matin,
un sentiment désagréable m'est resté.
Juste une chose de petit format gardée la tête en bas,
des planches de bois écroulées les unes sur les autres.
Des images enchainées qui n'ont aucun rapport  les unes aux autres.
Sur le balcon, un merle a rendu son dernier souffle,
le bec dans le plancher.
Comment  est-il arrivé là?
Je n'ai aucune idée...

A l'écurie, les deux chevaux se sont  expliqués,
que le mur de séparation entre les  deux boxes
s'est effondré.
IL est démontable...
Ils avaient des comptes à régler,
leurs oreilles s'injurient en silence.
Obligés d'accepter la hiérarchie,
monsieur cheval n'accepte pas de se mettre derrière la petite jument.
Il tente  un départ au galop, enroulant la tête,
annonce les  bêtises et émet des petits  bruits.
Ses essais restent marqués par l'insuccès,
la petite jument accepte de marcher de front avec lui.
Une obligation de travail en spirales autour des poteaux les canalisent
et n'empêchent pas de demander des friandises
et d'oublier les bonnes  manières.

Cette sensation étrange m'a quitté,
comme des séquences fondues l'une dans l'autre,
révèle des épisodes distincts.

Mercredi 15 juin 2011 à 9:13

http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril091118.jpg
Voyez-vous, Damia n'est pas seule,
elle est très entourée par nous, les petites peluches.
Les discussions n'arrêtent pas.
Elles sont très animées.
Le pont (en bas de la photo) nous permet de la voir
et favorise nos échanges
en savourant du foin!
Je ne vous raconterais
pas la teneur de nos conversations,
elles restent cependant d'ordre privé!

Lundi 13 juin 2011 à 20:58

Par une nuit sans lune, cachée par les nuages, les chevaux mangeaient tranquillement l'herbe restante.
Ils étaient d'humeur calme, bien protégés par des épaisses haies d'arbustes et de ronces.
La clôture électrique émettait des bips réguliers avec un rôle dissuasif. Ils ne se sentaient pas menacés.
Une ancienne voie ferrée désaffectée les protégeaint vers le haut du champ.
Deux par deux, par affinités ou par amitiés, ils se reposaient.
Quand tout d'un coup, une horde de sangliers traversa leur champ comme une mer en furie.
Effrayés, pire terrorisés, les chevaux s'enfuyèrent par les ronces de muriers.
Seul le galop les éloignait de leurs ennemis potentiels, le fil de la clôture lâcha sous l'impact.
Il se cassa vers le fond, la fuite les fit grimper sur la voie ferrée à travers les  cailloux  et redescendre de l'autre côté.
Mais la peur ne les  quitta pas, tant que le  chef continuait son échappée, les autres suivirent.
Les mamies  juments les  appelaient, mais ils ne les  entendaient pas.
Les chevaux pousuivaient leur débandade à travers les arbres qui formaient comme  un tunnel au-dessus de leurs  têtes,
puis dans les champs proches où de nombreux  obstacles se dressaient.
Seule la fuite les soulageaient, même les prés remplis de verdure odorante ne les arrêtaient pas.
Elle dura un certain temps, mais je ne l'ai pas mesuré.
La tension aussi vite qu'elle  monta,  se relâcha petit à petit.
L'exploration des champs sans limite et sans barrière les amena à goûter tout ce qui était à leurs pieds, le blé, le mais...
Le jour se leva, des  humains les virent,  appelèrent les gendarmes qui contactèrent le propriétaire.
Pendant ce temps les deux amies nous cherchaient, mais nous profitâmes de notre liberté.
Mais les portables communiquèrent entre eux et notre position.
Je suis le plus sage, quand  on m'appelle je viens, mais je ne suis pas le leader,
il profita de mon obéissance pour que le chef le rejoigne et lui mettre le licol.
Nous le suivirent l'un derrière l'autre pour rentrer et en profiter pour changer de pré.
La  fête  était finie, les deux amies nous sellèrent pour effectuer la  promenade la plus courte de l'histoire.
J'étais encore un peu stressé et j'appelais la horde pour ne pas les perdre.
Nous sommes rentrés par après à l'écurie pour éviter que nos ventres gonflent de trop.

Je vous ai raconté une histoire vraie.http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09243.jpg

Samedi 11 juin 2011 à 8:18

Elle est blanche et douce avec un masque roux et des yeux rouges.
Je suis sous son charme depuis mon arrivée dans la maison.
Je voulais faire sa conquête, mais elle avait peur de moi.
Malgré trois ans qu'elle est là,
elle est restée farouche même avec les humains.
Je voulais la connaitre, j'ai grimpé dans sa caisse,
et  je l'ai  rencontrée. Sam était là.
Donc je trouvais toujours comment sauter jusque chez elle,
mais les humains trouvaient que je les terrorisais,
alors la caisse s'est surélévée...
Je suis une grande peluche,
mais c'était trop haut, même en m'aidant du banc pour l'atteindre.
Je suis inoffensif comme toutes les peluches.
Je m'installais avec eux pour partager un repas, du foin...

Depuis mercredi, Sam nous a quittées,
Damia est avec nous.
Je peux lui rendre visite à nouveau,
YAsmine m'accompagne plusieurs fois par jour,
pour qu'elle ne reste pas seule.
Nous l'effrayons beaucoup moins.
elle attend que les humains s'éloignent pour manger ses graines.
Nous sommes plus familier
même moi qui n'aimait pas qu'on me caresse la tête,
mais j'accepte.
J'espère qu'elle va apprécier notre compagnie...
Admirer là.http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09131.jpg

Mardi 7 juin 2011 à 9:54

Je demande à Matteo d'écrire pour moi,
je suis Sam l'archipapy de la famille des peluches.
Je suis noir avec des poils ébouriffés, un peu en désordre.
Les vétos cherchaient une famille pour nous accueillir,
nous étions trois sans nom.
Depuis presque six ans,
je suis chez elle.
Sacha ma  copine a vévu avec moi,
avant d'être emporter par une maladie rapide en trois jours.
Je  me suis retrouvé tout seul,
je ne mangeais plus,
je déprimais...
Une petite boule blanche et rousse est venue me tenir compagnie.
Damia, un tout jeune bébé, qui a peur de tout.
Elle a bientôt trois ans.
J'ai retrouvé l'appétit et le moral.
Mes forces déclinent tout doucement.?
Je n'ai jamais été malade,
toujours participant à notre petite communauté.
Depuis Damia, je me  manifesfestais  avec des petits bruits.
Mon oeil est resté vif,
quand elle se penche vers moi,
je bouge la tête,
mon corps ne m'obéit plus trop bien.
Cet automne, Matteo est venu nous rendre des visites,
en sautant dans la caisse.
Il a déclenché chez nous deux, des inflammations dermiques,
des bains pendant la période de grand froid ont été nécessaires.
Nous restions la nuit chez le véto
pour avoir le temps de sécher
puis retour cachés bien au chaud sous une serviette.
Je  commençais  déjà à m'ankiloser depuis cet hiver,
mais ce léger handicap ne me gênait pas.
Je ne suis pas sportif comme les autres.
Voilà je souhaite terminer ma vie tranquillement parmi les peluches.

http://alyane.cowblog.fr/images/paysagesavril09344.jpg

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