Par une nuit sans lune, cachée par les nuages, les chevaux mangeaient tranquillement l'herbe restante.
Ils étaient d'humeur calme, bien protégés par des épaisses haies d'arbustes et de ronces.
La clôture électrique émettait des bips réguliers avec un rôle dissuasif. Ils ne se sentaient pas menacés.
Une ancienne voie ferrée désaffectée les protégeaint vers le haut du champ.
Deux par deux, par affinités ou par amitiés, ils se reposaient.
Quand tout d'un coup, une horde de sangliers traversa leur champ comme une mer en furie.
Effrayés, pire terrorisés, les chevaux s'enfuyèrent par les ronces de muriers.
Seul le galop les éloignait de leurs ennemis potentiels, le fil de la clôture lâcha sous l'impact.
Il se cassa vers le fond, la fuite les fit grimper sur la voie ferrée à travers les cailloux et redescendre de l'autre côté.
Mais la peur ne les quitta pas, tant que le chef continuait son échappée, les autres suivirent.
Les mamies juments les appelaient, mais ils ne les entendaient pas.
Les chevaux pousuivaient leur débandade à travers les arbres qui formaient comme un tunnel au-dessus de leurs têtes,
puis dans les champs proches où de nombreux obstacles se dressaient.
Seule la fuite les soulageaient, même les prés remplis de verdure odorante ne les arrêtaient pas.
Elle dura un certain temps, mais je ne l'ai pas mesuré.
La tension aussi vite qu'elle monta, se relâcha petit à petit.
L'exploration des champs sans limite et sans barrière les amena à goûter tout ce qui était à leurs pieds, le blé, le mais...
Le jour se leva, des humains les virent, appelèrent les gendarmes qui contactèrent le propriétaire.
Pendant ce temps les deux amies nous cherchaient, mais nous profitâmes de notre liberté.
Mais les portables communiquèrent entre eux et notre position.
Je suis le plus sage, quand on m'appelle je viens, mais je ne suis pas le leader,
il profita de mon obéissance pour que le chef le rejoigne et lui mettre le licol.
Nous le suivirent l'un derrière l'autre pour rentrer et en profiter pour changer de pré.
La fête était finie, les deux amies nous sellèrent pour effectuer la promenade la plus courte de l'histoire.
J'étais encore un peu stressé et j'appelais la horde pour ne pas les perdre.
Nous sommes rentrés par après à l'écurie pour éviter que nos ventres gonflent de trop.
Je vous ai raconté une histoire vraie.
Lundi 13 juin 2011 à 20:58
Commentaires
Par Mardi 14 juin 2011 à 18:43
le Merci pour tes commentaires sur mon blog! Je ne poste pas sur le tien (désolé!) mais je le lis et je voulais que tu le saches simplement avec le taf j'ai à peine le temps de faire le résumé de mes journées.
Par Mercredi 15 juin 2011 à 18:17
le Heureusement qu'il ne leur ai rien arrivé! Comme quoi, tout peut arriver! Impressionnant tout de même et je n'imagine même pas pour les chevaux!
Par Samedi 18 juin 2011 à 9:05
le Ouf, il ne leur est rien arrivé fort heureusement ! Tu as dû te faire une belle frayeur.. !
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Mais heureusement tu les as tous retrouvés, c'est le principal.