Ma jument s'adapte bien à sa nouvelle situation.
Mais à chaque fois, j'entends un cheval arabe,
c'est le cheval d'un seul maitre.
C'est un cheval chien
avec une relation exclusive.
Elle me connait bien et répond à son nom,
quand je l'appelle dans le pré.
Un autre cheval l'a tapé au jarret,
plaie insignifiante au départ,
qui s'est infectée, et elle a développé des bourgeons.
Grâce à nos soins intensifs, biquotidien,
la plaie a cicatrisé et la croute s'est formée.
Ouf... Trois semaines.
Pendant ce temps, pas de travail,
quelques allers retours entre les écuries et le pré.
Elle semble même placide,
mais tout d'un coup le pur sang rejaillit,
Elle n'aime pas quand on la sangle.
Elle se tourne prête à vous mordre,
mais juste les dents claquent.
Je peux la soigner en liberté dans le pré,
elle se laisse faire.
L'ostéo l'a ausculté et manipulé,
elle va bien,
elle n'a pas toujours apprécié ses mouvements.
Cette après midi, je l'ai sortie accompagné d'un autre cheval.
Une de mes amies la tenait, mais les coups d'oeil étaient dans ma direction.
Enfin courant de la semaine, quand le foin sera épuisé,
retour au chaud dans l'écurie,
et nous allons prendre quelques cours pour apprendre à nous connaitre encore davantage.
Entre deux, je participe à deux colloques sur Paris au mois de novembre,
et je suis bien occupée, mais contente de rencontrer des gens.
Lundi 2 novembre 2015 à 21:42
Dimanche 27 septembre 2015 à 21:37
Depuis quinze jours, je suis retournée au pré,
Un pré de quelques hectares, en pente, en limite de forêt.
Un petit ruisseau serpente entre les pans de la pente.
Mais avec ce vent, il est un peu sec.
L'herbe avait repoussé avec la pluie de quelques jours.
Le pré était coupé en deux pour le papy cheval et ma copine.
Depuis, Lundi dernier, nous avions tout le pré pour nous cinq.
Une balle de foin a été placée au centre
pour que nous puissions compléter notre alimentation.
Mais en quatre jours, elle s'est décomposée
sous l'action de nos dents.
C'est drôle de descendre au grand galop,
pour rejoindre les cavaliers en bas du pré.
En fait, les bacs d'eau sont vides et renversés,
notre visite fait attention à nos besoins.
Elle a remis de l'eau dans les bacs,
en utilisant le tuyau partant de la réserve.
Mais ils se disputent et tirent sur le tuyau.
L'eau part de son côté,
et l'un d'entre eux boit à la sortie du fut
pour ne rien perdre.
Elle vide tout le fut dans deux seaux
et demande au cheval blanc de boire
quand les tyrans sont abreuvés.
Un bidon a été ramené pour compléter les deux seaux.
Je profite bien de la vie au pré,
je me fais ma place au sein du groupe.
Un pré de quelques hectares, en pente, en limite de forêt.
Un petit ruisseau serpente entre les pans de la pente.
Mais avec ce vent, il est un peu sec.
L'herbe avait repoussé avec la pluie de quelques jours.
Le pré était coupé en deux pour le papy cheval et ma copine.
Depuis, Lundi dernier, nous avions tout le pré pour nous cinq.
Une balle de foin a été placée au centre
pour que nous puissions compléter notre alimentation.
Mais en quatre jours, elle s'est décomposée
sous l'action de nos dents.
C'est drôle de descendre au grand galop,
pour rejoindre les cavaliers en bas du pré.
En fait, les bacs d'eau sont vides et renversés,
notre visite fait attention à nos besoins.
Elle a remis de l'eau dans les bacs,
en utilisant le tuyau partant de la réserve.
Mais ils se disputent et tirent sur le tuyau.
L'eau part de son côté,
et l'un d'entre eux boit à la sortie du fut
pour ne rien perdre.
Elle vide tout le fut dans deux seaux
et demande au cheval blanc de boire
quand les tyrans sont abreuvés.
Un bidon a été ramené pour compléter les deux seaux.
Je profite bien de la vie au pré,
je me fais ma place au sein du groupe.
Dimanche 6 septembre 2015 à 17:36
Après quelques appels,
Hosanna est arrivée à sa pension,
où elle découvre la vie en communauté,
et sa première copine, une arabe alezane.
Elle débarque du van, et curieuse
lève le nez pour s'emprégner des odeurs.
Avant son départ du refuge, elle a été parée, vermifugée...
Puis mise à côté d'autres chevaux, elle mange du foin.
Le lendemain, avec l'aide d'un cavalier,
nous testons ses connaissances par l'éthologie.
Elle réagit bien, quelques faiblesses du côté du travail à pied.
Le lendemain, je la longe avec un certain succès.
Hier, elle est longée et j'ai le droit à des explications précises,
et je tente de le faire, elle répond bien.
Puis une promenade en main pour tester sa réaction à l'extérieur,
elle passe partout et suit bien.
Ce matin, longée, elle doit perdre son ventre, et la remuscler.
Je suis étonnée de deux choses, de l'entraide accordée par tous,
pour la sortir de sa stabulation, pour ouvrir le cadenas des écuries.
et de la disponibilité des cavaliers pour aider aux travaux dans les écuries.
Personne ne juge!
Quel changement!
PS je ne peux pas mettre de photos sur ce blog, saturation!
Hosanna est arrivée à sa pension,
où elle découvre la vie en communauté,
et sa première copine, une arabe alezane.
Elle débarque du van, et curieuse
lève le nez pour s'emprégner des odeurs.
Avant son départ du refuge, elle a été parée, vermifugée...
Puis mise à côté d'autres chevaux, elle mange du foin.
Le lendemain, avec l'aide d'un cavalier,
nous testons ses connaissances par l'éthologie.
Elle réagit bien, quelques faiblesses du côté du travail à pied.
Le lendemain, je la longe avec un certain succès.
Hier, elle est longée et j'ai le droit à des explications précises,
et je tente de le faire, elle répond bien.
Puis une promenade en main pour tester sa réaction à l'extérieur,
elle passe partout et suit bien.
Ce matin, longée, elle doit perdre son ventre, et la remuscler.
Je suis étonnée de deux choses, de l'entraide accordée par tous,
pour la sortir de sa stabulation, pour ouvrir le cadenas des écuries.
et de la disponibilité des cavaliers pour aider aux travaux dans les écuries.
Personne ne juge!
Quel changement!
PS je ne peux pas mettre de photos sur ce blog, saturation!
Mardi 25 août 2015 à 21:57
Après avoir attendu une semaine de plus,
j'ai croisé l'ancien propriétaire du cheval
qui m'attendait chez lui dans son nouveau lieu,
à une heure de route de chez moi.
Mais avec la canicule, je n'avais pas envie de rouler deux heures au total.
Puis je vois souvent la petite jument noire,
qui boitait beaucoup à cause de son déferrage.
J'ai revu sa propriétaire samedi matin.
Puis j'ai entendu la nouvelle samedi en début d'après midi.
La jument est arrivée, âgée de 17 ans,
elle s'appelle Osanna, et c'est une jument arabe.
Quand je viens,
elle est en dans un pré, envahie par les mouches,
elle secoue la tête pour se dévisser les oreilles.
Mais entre, elle se frotte contre le bas de ma robe.
Elle est baie avec la robe brune et les crins noirs.
Elle semble aimer les câlins.
Je vais la revoir demain matinée,
pour essayer d'émettre un lien avec elle.
Puis entre temps, j'ai eu la confirmation de la réservation d'un box
dans une pension située en bordure de forêt.
En attendant la suite et de prendre une décision
qui va changer ma vie.
j'ai croisé l'ancien propriétaire du cheval
qui m'attendait chez lui dans son nouveau lieu,
à une heure de route de chez moi.
Mais avec la canicule, je n'avais pas envie de rouler deux heures au total.
Puis je vois souvent la petite jument noire,
qui boitait beaucoup à cause de son déferrage.
J'ai revu sa propriétaire samedi matin.
Puis j'ai entendu la nouvelle samedi en début d'après midi.
La jument est arrivée, âgée de 17 ans,
elle s'appelle Osanna, et c'est une jument arabe.
Quand je viens,
elle est en dans un pré, envahie par les mouches,
elle secoue la tête pour se dévisser les oreilles.
Mais entre, elle se frotte contre le bas de ma robe.
Elle est baie avec la robe brune et les crins noirs.
Elle semble aimer les câlins.
Je vais la revoir demain matinée,
pour essayer d'émettre un lien avec elle.
Puis entre temps, j'ai eu la confirmation de la réservation d'un box
dans une pension située en bordure de forêt.
En attendant la suite et de prendre une décision
qui va changer ma vie.
Lundi 10 août 2015 à 21:13
Je croyais avoir trouvé une pension pour mon futur cheval,
mais à force de converser avec le propriétaire,
j'ai l'impression d'un fouillis caché et
ces propos ne sont pas clairs.
Une jument doit partir pour des mondes meilleurs,
je comprends.Entretemps, il me dit qu'on trouvera un arrangement...
Il le répète à d'autre...
J'ai eu un écho.
Je suis passée une fois, pour éclaircir la situation,
j'apprends qu'un cheval doit changer de terrain
pour se remettre de sa tendinite...
Je lui dis clairement, il n'y a pas de place.
Il me répond, ne le prenez pas comment ça.
Au moins, la question était clairement posée.
Il me rappelle comme promis,
pour me confirmer ce que je savais déjà...
Il a tenu sa promesse, mais je ne suis toujours pas plus avancée,
j'ai l'impression que pour l'instant : il ne veut pas, il ne peut pas ...
Du coup, je cherche un peu partout que ce ne soit pas trop loin de chez moi.
Ce soir, après un appel, j'ai visité une pension tenue par une femme
au bord de la forêt.
J'adore la forêt, j'y avais fait des randonnées il y a une dizaine d'années.
Il y fait bon... Les arbres, des feuillus, s'élèvent vers le ciel.
Nous sommes au-dessus de la plaine...
EN hiver, un peu plus inquiétant.
A priori, elle aurait une place pour moi en septembre ou en octobre.
Mais je veux être sûre...
Samedi, une jument rentre au refuge,
je rappelle à la fin de la semaine.
mais à force de converser avec le propriétaire,
j'ai l'impression d'un fouillis caché et
ces propos ne sont pas clairs.
Une jument doit partir pour des mondes meilleurs,
je comprends.Entretemps, il me dit qu'on trouvera un arrangement...
Il le répète à d'autre...
J'ai eu un écho.
Je suis passée une fois, pour éclaircir la situation,
j'apprends qu'un cheval doit changer de terrain
pour se remettre de sa tendinite...
Je lui dis clairement, il n'y a pas de place.
Il me répond, ne le prenez pas comment ça.
Au moins, la question était clairement posée.
Il me rappelle comme promis,
pour me confirmer ce que je savais déjà...
Il a tenu sa promesse, mais je ne suis toujours pas plus avancée,
j'ai l'impression que pour l'instant : il ne veut pas, il ne peut pas ...
Du coup, je cherche un peu partout que ce ne soit pas trop loin de chez moi.
Ce soir, après un appel, j'ai visité une pension tenue par une femme
au bord de la forêt.
J'adore la forêt, j'y avais fait des randonnées il y a une dizaine d'années.
Il y fait bon... Les arbres, des feuillus, s'élèvent vers le ciel.
Nous sommes au-dessus de la plaine...
EN hiver, un peu plus inquiétant.
A priori, elle aurait une place pour moi en septembre ou en octobre.
Mais je veux être sûre...
Samedi, une jument rentre au refuge,
je rappelle à la fin de la semaine.
Demain je vais appeler pour une autre pension dans la plaine...
J'espère qu'il y a des arbres...