Je suis un pauvre cheval qui travaille trop.
J'ai perdu un fer, arraché pendant la nuit entre deux sorties.
Le maréchal ferrant a reporté son rendez-vous de quelques jours,
pendant ce temps, j'ai mangé de l'herbe avec elle sur son dos.
Puis les pommes somt savoureuses et nous les partageons.
La belle vie...
Des rencontres intéressantes ponctuent nos sorties en duo.
Un ouvrier qui nettoyait les allées avec un truc sans fil,
est venu se présenter avec son casque et sa visière.
J'ai pu renifler son appareil et il m'a caressé.
J'ai accepté de passer et des personnes agées,
sensibles à mon charme m'ont distribué des bretzels sans sel.
Je les ai remerciés en leur donnant mon antérieur gauche comme je l'ai appris.
Je suis bien élevé, elle y tient beaucoup.
Quand je veux manger, je me planque sur les quatre jambes et je lève la tête.
Je prends la pause et j'ai le droit de manger.
Elle m'a montré des mouvements pour faire une petite chorégraphie
en échange, j'ai droit aux friandises.
Ce matin, une promenade dans les vignes,
je marche lentement, j'ai envie de manger,
elle râle parce que je dois suivre la copine,
mais je n'ai pas envie, je profite.
Demain elle revient toute seule.
Elle a perdu mon licol et ma longe...
Je ne sais pas comment...
J'ai appris qu'elle m'en a racheté un noir et gris
assorti à ma robe et à celle de la petite jument.
Ma taille pour le licol est celle du pur sang,
j'ai une tête fine.
Elle en a un de rechange, taille cheval aussi noir et gris.
Elle prête attention aux couleurs, je suis épatée.
JE vous montrerais une photo avec mes nouvelles acquisitions.
Je suis très à plaindre comme vous allez le voir.
LEs gens s'étonnent de me voir en liberté.
Mais je suis sage.
L'autre jour, elle a rencontré d'anciennes connaissances humaines et équines,
je n'ai pas bougé, je suis bien avec elle.
un coucou en passant par ici en ce samedi soir. bises et A+ du troubadour Emmanuel