je n'ai pas donné de nouvelles,
mais le froid et le verglas
ont découragé les cavalières.
Dangereux pour nous et pour elles.
Donc depuis un mois,
toutes les semaines,
elles viennent.
Nous les saluons d'un bref hennissement de bienvenue.
Quelques épisodes épiques
ont marqué nos derniers tours.
Deux dans la froidure hivernale,
elle marche à côté de moi
la moitié du temps.
Comme je marche vite,
je constitue un bon entrainement pour elle.
L'autre moitié
elle me monte pour
que je puisse me défouler au trot
et plus selon les envies.
L'autre fois,
des plaques de verglas se trouvaient sur le chemin.
Je ne prêtais pas attention à ses avertissements,
j'ai glissé et je me suis étalé de tout mon long...
J'ai eu très peur,
elle n'a rien dit.
Honteux, je marchais derrière elle,
la tête basse,
je tirais à peine pour manger de l'herbe!
J'ai essayé,
mais je n'insistais pas...
Un autre incident,
ma copine part au trot pour rentrer aux écuries.
Je tente de la suivre,
mais elle m'empêche.
Surpris,
je force un peu et elle me lâche.
Je pique un sprint,
je ne risque rien,
sinon de rentrer tout seul.
Mais de moi-même,
je reviens vers elle,
pour lui montrer mon attachement
et ma bonne volonté.
Depuis elle se méfie un peu.
La dernière fois,
la petite jument a essayé d'imposer sa loi,
en me mordillant.
J'adore la taquiner en lui pinçant le bas du dos.
Je l'agace.
Donc elle veut que je passe devant
pour que je puisse allonger mon pas et les autres allures.
Les discussions ont repris activement entre elles
Elle attend quelque chose
qui doit se concrétiser prochainement.
"Je vous tiendrais au courant".
Les prémices remontent à ces rencontres impromptues
qui se renouvellent dès que le triangle est formé.
Curieux!
Je voudrais qu'elle vienne plus souvent,
mais elle est bien occupée.
Je sais par Matteo,
qu'elle veut un téléphone qui ne buge pas.
Enfin je ne suis pas comme Matteo qui réfléchit,
moi, j'aime le mouvement,
plus dans ma nature profonde.
bonne soirée
amicalement
Claude