on a appelé le maréchal
pour ma copine.
Elle a une tendinite,
rien de grave.
Du coup,
il s'est occupé de mes pieds,
il les a juste parés,
sans mettre de nouveaux fers,
mes activités ne sont pas suffisantes,
le terrain est doux sous mes pieds.
En plus la chaleur était lourde,
il suait à grosses gouttes.
Les mouches et les taons me piquaient,
malgré la surveillance énergique.
J'ai même réussi à rester sur deux pieds,
l'un tenu par le maréchal
et l'opposé pour me débarasser des bêtes avides de mon sang.
Je suis un équilibriste.
J'étais très sage,
les gourmandises me récompensaient
quand chaque pied était fini.
Entre temps j'échangeais des questions
avec ma copine
et les autres restés au pré.
De retour,
les nuages se sont amassés
l'orage menaçait,
j'ai averti les autres de mon arrivée,
rejoint au trot,
blottis sous les arbres,
pour se protéger des bestioles.
J'ai respecté la distance
quand elle me tient à la longe.
Elle n'apprécie pas du tout,
que je m'approche d'elle
ou que je la dépasse.
Elle me rappelle aussitôt à l'ordre
avec sa petite baguette
qui me touche le poitrail
pour me rappeler les limites.
Quand elle m'a quitté,
la pluie est tombée à grosses gouttes,
elle riait...
euhhhhhhhhhhh c'est un peu sado maso cela!!!!!!
:)