Une pluie froide s'abat sur nous,
nous n'avons pourtant rien fait au ciel,
nous pauvres herbivores.
Elle nous bat les flancs, dégouline le long de nos crinières.
Les arbres ne nous offrent plus l'abri de leurs feuilles.
Elles tombent sur le sol détrempé et jonchent à présent la prairie d'un tapis ocre.
Les jours se raccourcissent sérieusement.
La douceur de ces jours de septembre est bien finie,
ce prolongement inattendu a renforcé notre complicité commune.
Nous avions oublié la rigueur des mois d'hiver.
Le vent traverse notre robe dont les poils commencent à s'épaissir.
Nous courbons la tête sous ces assauts répétés et glacials
en se protégeant deux à deux pour offrir le moins possible de prise au vent et à la pluie.
Ce matin elles ne sont pas venues, la pluie les a découragées sans un aucun doute.
Bientôt, nous retournons au chaud et nous regarderons la pluie en pensant :
"Qu'on est bien chez soi".
Samedi 8 octobre 2011 à 20:58
Commentaires
Par anonymous4 le Samedi 8 octobre 2011 à 21:19
La place est à pourvoir... Nous verrons avec le remplaçant qui semble sympathique :)
Par Dimanche 9 octobre 2011 à 8:01
le Comme disait Victor Hugo, "voici venir l'automne avec sa pluie et son brouillard, et l'été qui s'enfuit est un ami qui part"
amicalement
Claude
amicalement
Claude
Par Dimanche 9 octobre 2011 à 18:18
le Avec leurs "robes" si fines et soyeuses quand on les caresse, je me suis toujours demandé comment certains chevaux "supportaient" la pluie dehors dans les champs. Je ne parle pas des percherons ni des petits poneys si "poilus", bien sûr...
Ajouter un commentaire
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://alyane.cowblog.fr/trackback/3142825