Bien à l'abri dans l'écurie,nous avons réintégré notre demeure hivernale.
Du coup j'ai plus de temps pour écrire
et donner des nouvelles.
Je suis libéré du jeune cheval
qui m'a tenu compagnie pendant trois mois.
Il me manquait,
mais elle est venue tous les jours,
pour assurer la transition en douceur.
Promenade avec la copine,
la première fois,
j'étais très sage.
Puis on a repris nos habitudes,
à la longe, puis monté,
entrecoupé de pauses verdure
et thé pour elle.
On fait un tour plus ou moins long,
et suprême récompense,
elle me lâche dans un jardin clos,
elle ferme la grille.
Pendant ce temps, elle discute
et prend son thé accompagné de gâteaux.
L'autre jour,
un super tour à mon rythme,
devant un banc, je m'arrête,
elle profite pour monter sur mon dos,
sans effort.
Le pari gagné de rester à l'écoute des deux partenaires
de rester connecté l'un à l'autre,
Aucun stress...
Je ne tirais pas pour essayer de manger,
du trot dans les vignes automnales flamboyantes,
du pas tranquille à côté des champs de mais, desséchés.
Admirer le paysage sur les collines,
pendant que je mangeais de l'herbe.
Puis retour sous les pommiers,
où elle a pris le thé avec son amie
et de la visite.
Ce monsieur a un petit chien, noir et blanc.
Elle n'a pas pu fermer la grille,
ils ont pris le thé et les petits fours sur la terrasse,
elle me surveillait.
Je reste à côté d'elles,
puis en faisant l'innocent,
je me suis approché de cette boule de poils,
avec mon gros nez.
Le chien n'a rien dit,
j'ai pu vérifier que c'était un chien.
Quand il pleut, elles se réfugient dans la maison de poupée,
et je mange tout seul dans le jardin.
Avant, je m'inquiétais de ne pas les voir,
mais maintenant, je sais...
EN fait, je me rapproche d'elles
et je tends mes oreilles vers leurs voix,
portées par le vent vespéral
avant de regagner le pré.
Maintenant, au chaud dans l'écurie,
je peux de nouveau taquiner
la petite jument noire,
une chipie sympa...
et lui tirer les oreilles.