Samedi 18 septembre 2010 à 17:41
Elle utilise sa crinière comme isolant
puis elle enjambe le fil restant
pour accéder à l'herbe bien grasse.
Comme elle ne s'éloigne pas trop de nous,
le troupeau reste regroupé.
Mais elle a gonflé, on dirait une outre!
Je suis ma cavalière sans qu'elle m'attache,
un exemple de sagesse!
Balade dans les vignes,
sous un beau soleil,
le raisin attend la cueillette.
Quelques foulées de trot bien longues et bien régulières,
pour avancer plus vite.
Notre but de ce matin,
retrouver et rejoindre les falabellas dans leur parc.
On y accède après avoir traversé des champs,
qu'on ne connait pas trop.
Surprise,
des peluches qui hennissent,
un poulain bien jeune, il promet
et le père qui rouspète au loin!
Ils savent galoper,
curieux.
On dirait des jouets!
Enfin, je préfère l'herbe environnante,
après quelques salutations d'usage!
Retour par la contournante,
ma copine rentre au box pour éviter des fourbures éventuelles.
Je rentre tout seul avec elle sur mon dos,
elle ne résiste pas,
elle me promène tout seul,
au pas et au trot!
Au galop, j'arrache,
j'adore la vitesse,
elle apprécie un peu moins,
mais elle y viendra,
je le sens.
J'appelle ma copine,
puis une conversation s'engage des trois côtés
avec le reste du troupeau et moi-même.
Une sonate en trio ou en triple-choeur!
Je ne sais pas trop!
Je sens qu'elle prépare quelque chose,
mais je ne suis pas au courant,
je suis pourtant très discret,
c'est pour bientôt!
Jeudi 16 septembre 2010 à 18:45
une idée impossible il y a quelques années.
Plonger dans les textes originaux en latin,
je ne l'aurais jamais imaginé.
"Le latin, c'est très formateur".
J'ai repris les bases du latin en un an,
puis commencer à traduire des textes
selon ses indications :
"ça vous muscle un peu"
Si je ne comprenais pas les bases cachées derrière,
un simple appel et le problème est résolu.
Tous les textes lus s'enchainent très naturellement,
même si la logique n'est pas apparente.
Avec du recul, elle apparait!
Maintenant, je suis très contente de ses prévisions,
je peux comprendre les textes de manière autonome!
Quel plaisir!
"C'est en traduisant que je me suis amélioré(e)".
Je peux le confirmer,
j'ai traduit en quelques jours tout un chapitre d'un traité.
J'ai compris la méthode qu'il faut adopter,
je vais beaucoup plus vite!
En plus, on pénètre dans la pensée des gens de cette époque!
Je découvre la réjouissance qu'on peut en tirer!
En fait je suis partie de la pratique vers la théorie,
ce qui facilite la compréhension!
Je pense à le partager lors d'une prochaine connexion!
Mardi 14 septembre 2010 à 21:13
Je suis la jument noire, appelée la petite jument.
Je vous raconte mes aventures, mais je n'ai pas pu aller très loin.
Mon ami le cheval roux, dont il est souvent question,
qui vous raconte sa vie.
Il me laisse sa place pour vous conter mon vagabondage.
Sa cavalière est venue pour le chercher,
mais elle sait très bien nous observer,
elle a vite compris que je m'étais absentée.
Dommage.
Cet après-midi, le grand pré s'est ouvert,
les sangliers ont ravagé le sol,
et cassé l'un des fils sous les taillis.
J'ai profité du trou pour me faufiler grâce à ma petite taille.
Le champ voisin avait une herbe bien juteuse.
Elle a lancé l'alerte, elle m'a retrouvée rapidement,
elle est venue me chercher pour me remettre dans le champ.
J'ai eu droit à un coup de jus pour me décourager de recommencer.
Elle était triste et m'a fait la morale.
Je suis repartie avec le groupe,
le fil cassé a été réparé et quadruplé.
La semaine dernière, j'avais déjà fugué,
elle passait par là et m' a récupérée.
A chaque fois, elle me retrouve, je ne sais pas comment!
Mardi 14 septembre 2010 à 10:03
j'attends encore quelques jours pour la réaliser,
en raison des circonstances ultérieures.
Une amorce a été lancée,
le retour n'a pas tardé,
dans l'heure suivante.
Un moyen de se manifester,
avant la prochaine connexion!
Dimanche 12 septembre 2010 à 14:35
Je suis Djemila (à gauche] qui hume avec délices l'herbe du jardin,
Je suis Jimmie [au milieu] qui attend l'herbe cherchée,
Je suis Yasmine [à droite] qui les regarde.
Matteo venait d'arriver, était trop timide pour figurer sur la photo de groupe.
Nous ne sortons pas dans le jardin,
le temps est trop chaud ou trop frais.
Par contre elle nous cueille de l'herbe,
quand elle n'est pas trop mouillée,
sinon elle nous la sèche.
Nous adorons l'herbe fraiche,
un vrai régal.
Quand la porte fenêtre s'ouvre,
nous nous précipitons
pour lui suggérer avec beaucoup de détermination,
qu'elle pourrait nous en prendre.
Quelque fois, elle nous la coupe sans nous le dire,
mais l'herbe coupée émet un petit bruit
qui alerte très vivement nos petites oreilles.
On se précipite pour la manger.
Nos petits nez sensibles détectent son odeur.
Personne ne peut rien nous cacher!