Jeudi 11 février 2010 à 8:52

Je suis une des petites peluches de la maison,
je suis aussi la plus jeune.
Je suis blanche, juste la tête et les oreilles rousses.
J'ai les yeux rouges, mais je ne suis pas albinos,
le véto l'a dit....
Je suis née dans un refuge pour chevaux,
mes parents ont été accueillis là bas.
Puis un jour, on est venu me chercher.
Je devais m'appeler Nouria....
mais parait-il ce nom ne résonnait pas bien,
quand on tentait de le prononcer.
Arrivée à la maison, j'étais dénommée Damia.
Je suis avec un copain Sam,
il était plus âgé que moi,
mais  gentil.
Maintenant, il s'exprime aussi.
Je suis tombée dans une famille de peluches bavardes.
Tout le monde discute, dès que l'occasion s'y prête.
Ma spécialité consiste à annoncer aux autres,
quand l'une des voitures rentre dans le garage,
je les distingue parfaitement.
En été, quand la porte-fenêtre du salon est ouverte,
je me charge de prévenir des mouvements
autour de la maison et sur la terrasse.
Les pas des promeneurs crissent,
même sur l'herbe...
Quand les chaises grincent sur le carrelage,
j'avertis les autres,
même quand le téléphone est raccroché,
j'insiste et ils me suivent.
En fait, tout est prétexte pour manger,
avoir des friandises.
Deux vont même les rejoindre dans la cuisine
en manifestant leur intérêt.
Nous reconnaissons le couteau
qui coupe les carottes.
Le sachet qui renferme le foin...
De toute manière, on entend les moindres bruits de la maison,
nos petites oreilles perçoivent très bien le plus petit détail sonore,
qui passent inaperçu pour vous.
Nous sommes des petites peluches,
très vives et très attentives à vos déplacements quotidiens.
Nous aimons bien insister,
souvent le résultat est en notre faveur,
vous finissez  toujours par céder.
Nous sommes irrésistibles...



Dimanche 7 février 2010 à 11:19

L'autre jour en partant, le téléphone dans ma poche,
il tombe par terre dans la neige sans me prévenir évidemment.
Arrivée à l'écurie  en changeant de blouson,
je constate que mon portable "hyper"  précieux,
s'est absenté de mes poches...
Je demande à mon amie de m'appeler
et il ne répond pas,
comme  tout téléphone poli doit le faire.
Bon, tant pis,
nous avons un pour deux,
puis nous partons en balade...

Une fois de retour à la maison,
en ouvrant la porte du garage,
je le retrouve dans la neige,
en train de sommeiller
et m'attendant bien sagement.
Quel bonheur!
Je l'ouvre, bien allumé
et bien protégé par ses coques plastiques.
Le seul problème,
la batterie semble avoir pâti de son séjour dans la neige.
Elle ne tient plus,
un seul appel de cinq minutes,
elle lâche.
Je le recharge et j'emporte partout le chargeur.
Pratique...
Régulièrement, je le branche sur le courant,
je réponds par sms...
Je me renseigne pour le changer
et sur le  prix de la batterie.
Elle coûte chère,
il FAUT la  remplacer.
Je n'ai pas envie,
il fonctionne très bien,
j'ai des enregistrements  que je ne veux pas perdre.

Le seul avantage que j'apprends,
il existe une carte mémoire spéciale
pour y transférer les données...
Puis sur internet,
je trouve des batteries
à des prix fort attractifs.

Une semaine plus tard,
je le recharge à fond
avant de rejoindre mon amie.

MIRACLE!

Je reçois des appels brefs,
la batterie tient
et son usage se rapproche de la norme habituelle.
Pour l'instant je le garde ainsi.
A voir si la batterie continue sa bonne conduite...

 

 



Lundi 1er février 2010 à 17:32

Depuis la mise au point de la semaine dernière,
où le ton bienveillant mais autoritaire,
relevant davantage du patriarche ou du patron.
Celle-ci m' a suffisamment secouée,
pour y réfléchir et me dire,
qu'il était temps d'avancer dans la partie analytique
de mon travail.
Pendant une semaine de stand-bye,
je m'y mets sérieusement.
Il y a plusieurs portes d'entrées à explorer.
J'ai des références demandées à droite et à gauche,
qu'il faut  lire et utiliser.
J'ai de la matière à exploiter sérieusement.

Je pense qu'il m'a rendu le plus grand service possible.
Surtout l'intérêt, il est sorti de ses gonds,
de sa réserve habituelle.
C'est flatteur, il s'intéresse...
Il surveille depuis longtemps sans en avoir l'air depuis longtemps.

C'est la seule personne en qui j'ai confiance,
l'habituel, est-il à la hauteur?
Je me suis posée la question,
il est intéressant pour des détails,
mais, je ne suis pas sûre qu'il ait une vue sur l'ensemble.
Il me laisse faire,
il ne sait pas me canaliser.

"Vous n'allez pas encore passer dix ans"
J'ai l'impression que le temps presse...
Pourquoi?


Samedi 30 janvier 2010 à 18:49

Je te connais depuis six mois,
sûre tu es peu petite pour moi,
mais je me suis habituée à toi,
et toi à  moi.
Je suis quand même un peu triste,
que tu t'en ailles,
surtout qu'ils voulaient te garder!

Mais avec l'arrivée du prochain,
qui t'aurait encore monté.
Occasionnellement, certes,
je pense que les randonnées
sont un peu difficiles pour toi.
Tu avais compris certaines choses,
notre cohabitation fonctionnait bien.
Tu t'entendais bien avec ta copine,
un peu chipie parfois.
Forte personnalité,
égale à ta petite taille,
mais pas de défauts.
Tu nous testais,
mais tes congénères cherchent
aussi nos  faiblesses.
C'est plutôt un jeu...
Tu n'essayais même plus...
Gourmande comme vous tous...
Obligée d'être mise au régime,
sinon tu risquais la fourbure.

J'espère que tu trouveras de bons maitres.
Ta copine l'a compris...







Lundi 25 janvier 2010 à 20:19

Un appel qui vous remue profondément.
Pour poser des questions sur des éléments secondaires,
en fait il est demandé les raisons et l'intérêt...
Venir à l'essentiel...
"Vous perdez votre temps..."
"Concentrez-vous sur l'analyse,
mettez au point vos propres outils,
établissez des comparaisons,
avec d'autres pièces..."
"On dirait que vous  les remettez  au lendemain"
Il a du flair en plus...
J'en ai jamais douté.
"Vous manquez de bases,
elles ne sont pas de votre faute,
mais de l'enseignement reçu..."

En fait il a raison,
j'attends avant de me lancer dans le domaine de l'analyse.
J'attends quoi, au fait, je ne sais pas...
Comme si tout le reste est accessoire...
C'est un vaste chantier,
mais constitue la part essentielle de mon travail.

"Réfléchissez bien"...
Il s'impatiente,
le temps presse,
qu'il attend...




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